Qu'est-ce que l'entente cordiale ? : 1825-1833 : les 2 puissances sont en accord sur plusieurs points (affaire grecque, soutien aux mvts libéraux, avenir de l'Empire ottoman : veillent à ce que les Russes ne « raflent pas la mise »). Proposition d'alliance défensive par la France mais Palmerston refuse > quadruple alliance de 1834 à propos des affaires ibériques [...]
[...] La France renonce à toute expansion vers l'embouchure du Rhin. - La crise polonaise : 1815 : Pologne démembrée entre Prusse, Autriche et Russie et ville-libre de Cracovie + Création d'un Royaume de Pologne sous la houlette de Russie (vice-roi, général russe à la tête de l'armée, mesures anti-libérales de 1820) novembre 1830 : émeute chassant les Russes de Varsovie et s'inspire de la révolution belge et compte sur le soutien français > proclamation de l'indépendance le 25 janvier 1831 mais contexte inter différent et les puissance ni GB ni FR n'intervient en faveur de Pologne. [...]
[...] Guizot pour une politique d'entente avec GB (visites de la reine Victoria en France en 1843 et de Louis-Philippe à Londres en 1844, accords sur les mariages de la famille royale espagnole) mais de nombreux points de désaccord persistent : protectionnisme français et projet d'union douanière avec Belgique suscite hostilité de GB ; crise de Tahiti en 1842 : compétition dans le Pacifique, Londres proteste contre expansion française en Algérie, et lutte d'influence pour l'Espagne. La Russie poursuit aussi sa politique d'influence vers l'Asie centrale (contre GB en Afghanistan en 1838 et 1842). Les An,glais défendent les routes vers les Indes et font pression sur Chine dès 1842 : traité de Nankin qui fait de GB, nation souveraine sur Hong-Kong. - Le Zollverein : dès la Prusse organise une union douanière avec qq principautés. Au sud, union entre Bavière et Wurtemberg en 1828 et rejoignent la Prusse en 1829. [...]
[...] Novembre 1846 : l'Autriche annexe la ville-libre de Cracovie, seul vestige d'une Pologne indépendante avec accord des Russes et Prussiens > Metternich lutte contre toutes forme de contestations nationalitaires. Idem en Italie avec occupation de Ferrare en 1847 suite à la nomination de Pie IX et réformes libérales. En France, la politique de Guizot qui se rapproche de Metternich va conduire à l'effondrement du régime en 1848 ( nouveau jeu diplomatique européen basé sur des intérêts nationaux enrichis d'une dimension idéologique de libéralisme et de nationalisme. [...]
[...] Les grandes puissance face à la question grecque - Metternich ignore la révolte grecque au nom de l'équilibre européen et pas d'appui de la part de GB ni de Russie : proclamation de l'indépendance grecque et vote d'une Constitution. - 1823 : Canning (GGB) amorce un tournant et tentative du tzar d'un congrès international qui échoue tandis que les troupes turcs continuent la reconquête. Intervention de GB puis de Russie : réalité pô de la Grèce reconnue, zone d'influence russe = Danube et britannique = Méditerranée mais avancée turque continue : Prise de Missolonghi en 1826 et d'Athènes en 1827. - Intervention française : victoire navale à Navarin contre les Turcs en 1827. [...]
[...] Violente réaction du roi Guillaume 1er qui envoie les troupes, ce qui renforce la détermination des insurgés qui comptent sur l'appui français et en dépit de l'abstention de L.P. proclament l'indépendance le 4 octobre 1830. Mais Belgique = Etat tampon d'après le Congrès de Vienne ( Prusse et Russie mobilisent leur troupes, GB ambivalent mais finalement rassurée par accord signé avec les Français. GB propose une conférence internationale dans laquelle on reconnaît l'indépendance et la neutralité de la Belgique qui devient monarchie constitutionnelle. [...]
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