Le mouvement ouvrier (socialisme, communisme et syndicalisme) en Allemagne de 1875 à 1945

Thèmes abordés

Mouvement ouvrier, socialisme, communisme, syndicalisme, Allemagne, libéralisme économique, capitalisme, vote de lois sociales, spartakisme, réformiste, guerre mondiale, SPD parti social-démocratique, Rosa Luxembourg, nazisme

Résumé du document

Socialisme : c'est l'ensemble des doctrines qui conteste le libéralisme économique et le capitalisme. Nous retrouvons dans le socialisme deux catégories de personnes révolutionnaires : d'une part, des révolutionnaires qui luttent contre le capitalisme et d'autre part, des révolutionnaires appelés réformistes qui veulent améliorer les conditions de vie des ouvriers sans pour autant détruire le capitalisme en votant des lois sociales.

Extraits

[...] À partir de 1929, le KPD et le NSDAP s'affirmeront aux élections. En 1933, le NSDAP remporte. À sa tête Adolf Hitler est nommé chancelier. Alors, ce dernier prend des décisions radicales : -interdiction des partis communistes KPD, -les syndicats n'existent plus et interdiction du SPD en Allemagne. Sous Hitler jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement ouvrier allemand n'existe plus. Mais, les membres de ses partis exclus qui sont exilés d'Allemagne organisent la résistance contre Hitler jusqu'en 1945. Nous pouvons prendre le cas de Willy Brandt. [...]

[...] Le mouvement ouvrier (socialisme, communisme et syndicalisme) en Allemagne de 1875 à 1945 Définitions - Socialisme : C'est l'ensemble des doctrines qui conteste le libéralisme économique et le capitalisme. Nous retrouvons dans le socialisme deux catégories de personnes révolutionnaires : d'une part, des révolutionnaires qui luttent contre le capitalisme et d'autre part, des révolutionnaires appelés « réformistes » qui veulent améliorer les conditions de vie des ouvriers sans pour autant détruire le capitalisme en votant des lois sociales. - Communisme : Idéologie qui vise à créer une société sans classe sociale, sans propriété privée et enfin sans État. [...]

[...] La place du socialisme et du syndicalisme à la veille de la Grande Guerre En 1914, le SPD devient un des principaux partis politiques aux élections en Allemagne. Il obtient des voix. Cependant, il est impuissant face aux syndicats qui sont majoritairement réformistes. Alors, à la veille de La Grande Guerre, le mouvement ouvrier est réformiste. II. Les déchirements entre Révolutionnaires et Réformistes de la Grande Guerre jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale (1914-1945) A. Les socialistes allemands à la fin de La Grande Guerre En 1914, l'Allemagne entre en guerre contre la France. [...]

[...] Conséquence : l'Allemagne connaît une guerre civile de 1918 à 1919 entre SDP Réformiste et KPD (un parti marxiste crée lors de la guerre civile où il y a Rosa Luxembourg). Les membres du KPD sont vaincus et exécutés par le commanditaire réformiste Eber. Rosa Luxembourg fut exécutée en janvier 1919. Ainsi, KPD et SDP se détestent. B. Socialistes, communistes et classes ouvrières allemandes sous le nazisme En 1919, l'Allemagne connaît un autre régime politique : La République de Weimar (1919-1933). Ce régime attribue le droit de vote aux femmes par exemple. [...]

[...] Cet empire sera gouverné par un empereur (Guillaume Ier) et par un chancelier (Bismarck). L'Allemagne a adopté un régime politique monarchique. Cet empire connaît une croissance industrielle, économique impressionnante. En 1875, à Gotha aura un lieu un congrès où les dirigeants des différents partis socialistes se réunissent. Ces dirigeants vont se réunir pour former un seul et unique parti socialiste : le SAP (Parti socialiste des ouvriers allemands). Puis gagnant de l'influence, le SAP devient finalement le SPD en 1890. Ce dernier se veut un parti marxiste (volonté de détruire le capitalisme). B. [...]