Le monde ouvrier de 1900 à 1918 en France

Résumé du document

Entre 1900 et 1918, on peut discerner deux grandes tendances en France : la tendance positive de la Belle Epoque (1898-1914) et la tendance négative de la Première Guerre mondiale (1914-1918). En effet, la Belle Epoque est une période extrêmement prospère en France et en Europe et le monde ouvrier y est mis à contribution. A contrario, la Première Guerre mondiale peut marquer le début du déclin du modèle d'antan en France, une véritable rupture du fait de la guerre. Durant ce laps de temps, nous pouvons discerner en France trois classes sociales qui, par ordre de richesse, sont la bourgeoisie, les classes moyennes et enfin la classes ouvrière. Nous allons nous intéresser plus particulièrement à cette classe ouvrière et à sa façon de vivre (...)

Extraits

[...] En effet la Première Guerre Mondiale août 1914-11 novembre 1918, est la première guerre totale que va endurer la France. Une guerre totale veut dire que toutes les forces vives du pays sont mobilisées pour l'effort de guerre. Dans un premier temps, les hommes sont appelés à combattre pour leur pays et sont envoyés au front. Or, la Première Guerre Mondiale est la première guerre durant laquelle une forte course à l'armement est engagée. Cette course à l'armement va déboucher sur l'invention de nombreuses armes meurtrières dans les deux camps ce qui implique des morts et la nécessité de produire des armes nouvelles car, de plus, une forte utilisation des armes sera faite lors de la Première Guerre Mondiale. [...]

[...] Pour reprendre la comparaison avec la haute bourgeoisie où les hommes travaillent, les enfants sont éduqués et les femmes ne travaillent pas, dans le monde ouvrier, les hommes et les femmes travaillent mais n'ont pas des postes aussi difficiles (sauf pendant la guerre), les enfants sont éduqués grâce à l'école gratuite et obligatoire mais, dans la majorité des cas, n'aspire qu'au rôle d'ouvrier. De plus, à la fin de la période nous intéressant, ce monde ouvrier se retrouve touché par la mort et le deuil à faire d'un proche mort à la guerre. [...]

[...] Les évolutions du monde ouvrier en France entre 1900 et 1918. Dans un premier temps, il est à rappeler que la IIIème République est une République de changements, de réformes. Parmi ces réformes, nombre vont en faveur du monde ouvrier (souvent à la défaveur des patrons) et, ainsi permettent une évolution du monde ouvrier. Bien que nombre de ces réformes datent d'avant 1900, souvent à partir des années 1880, elles ne sont vraiment visibles que dans la période 1900-1918. Dans un premier temps, nous avons pu voir que les ouvrier passent la majeure partie de leur temps à l'usine, à la mine, ou de façon plus générale, au travail. [...]

[...] Le capitalisme est accusé d'avoir soutenu la guerre, les méthodes sont critiquées, la gauche se retrouve renforcée et le parti communiste français est créé, parti supposé proche des ouvriers et donc du monde ouvrier. Ainsi, le monde ouvrier a fortement évolué dans la douleur grâce à la guerre et se retrouve même muni d'un parti le représentant, le parti communiste. Néanmoins, le monde ouvrier a perdu moult de ses membres dont nombre ne furent jamais retrouvés Page 3 sur 4 Le monde ouvrier de 1900 à 1918 en France. (soldats anonymes) et, ainsi, le travail de deuil s'avère particulièrement dur. [...]

[...] Ainsi, le monde est caractérisé par sa pauvreté, son obligation de travailler pour tous ses composants (hommes, femmes et, plus rarement à cette époque, enfants), ses loisirs communs et sa façon de vivre dans un même lieu, lieu étant souvent un quartier tout entier, comme à Paris où plusieurs quartiers sont ouvriers. A ces constantes du monde ouvrier viennent se rajouter la fâcheuse habitude de se plaindre de façon violente, souvent par des grèves si ce n'est plus. En effet, dés la fin du XIXème siècle, le droit de se syndiquer permit la création de syndicats, tels que la CGT (1898), et les ouvriers devinrent plus entreprenants et le monde ouvrier devint une vraie force politique dans le cadre de la IIIème République. [...]