En 1991, l'effondrement du bloc soviétique sort le monde de la logique bipolaire qui a encadré les relations internationales durant la guerre froide. La disparition de l'URSS consacre l'hégémonie planétaire des États-Unis. Ils ont gagné la guerre froide et aucun contrepoids ne s'oppose désormais à leur domination économique, stratégique et culturelle.
De plus, la fin du conflit Est-Ouest marque un renouveau dans la coopération internationale. Beaucoup prônent le « multilatéralisme » pour diriger les affaires internationales qui se sont complexifiées et sont source d'instabilité.
Comment s'organise ou se réorganise le monde à partir de 1991?
[...] Quant à l'Union européenne, elle est incapable d'imposer son influence diplomatique et militaire, tant au Moyen-Orient que dans les Balkans embrasés après l'implosion de la Yougoslavie. De plus, l'économie socialiste laisse le champ libre au libéralisme, seul régime économique créateur de richesses, mais qui les redistribue inégalement. Les États unis peuvent alors imposer la mondialisation et leurs multinationales investissent, délocalisent, prennent des parts de marché sur toute la planète. Enfin, les Américains ont creusé un gap technologique avec les autres États, notamment dans les domaines informatique et militaire. [...]
[...] On peut donc conclure, que le monde à partir de 1991 n'est pas seulement organisé autour des États-Unis dominant alors un monde unipolaire. Mais aussi autour d'un monde multipolaire où l'ONU, comme l'Europe et comme les associations telles que les ONG, participent à la réorganisation du monde. Ce nouvel ordre mondial est cependant déstabilisé par de nombreux facteurs dont justement ces acteurs de l'organisation mondiale doit faire face et gérer tous les jours. Par ailleurs, ces acteurs sont en lien et contribuent à la mondialisation. [...]
[...] En ajout au terrorisme, subvient la montée en puissance de l'islamisme, les problèmes de santé (pandémies, OGM), le narcotrafic, la pollution et l'effet de serre (protocole de Kyoto en 1997), la prolifération des armes de destruction massive et celles des armes chimiques et biologiques qui sont d'autres menaces. Pour finir, depuis 1991, on remarque à travers le monde, une multiplication des conflits, tel qu'au Moyen-Orient avec la guerre du Golfe (Koweït) en 1991 et la guerre d'Irak en 2003. À cela se rajoute le conflit israélo-palestinien et les conflits des Balkans (Ex-Yougoslavie) avec la guerre de Bosnie-Herzégovine (1992-1995) et la guerre de Kosovo (1998-1999). [...]
[...] De nouveaux principes sont même fixés, comme l'affirmation du droit d'ingérence humanitaire justifiant des interventions en Somalie (1992) ou en Bosnie (1993). Cependant, l'ONU a ses limites: au bord de la crise financière, sans armée permanente et sans autre pouvoir que celui de s'interposer entre les combattants, l'ONU dépend de la bonne volonté de ses membres et de leur entente avec les États-Unis. De plus, les Organisations non gouvernementales (ONG) jouent un rôle de sensibilisation et de pression sur le plan international, surtout dans les domaines du développement, de l'aide humanitaire et de l'environnement. [...]
[...] Le monde après l'effondrement du bloc soviétique en 1991 En 1991, l'effondrement du bloc soviétique sort le monde de la logique bipolaire qui a encadré les relations internationales durant la guerre froide. La disparition de l'URSS consacre l'hégémonie planétaire des États- Unis. Ils ont gagné la guerre froide et aucun contrepoids ne s'oppose désormais à leur domination économique, stratégique et culturelle. De plus, la fin du conflit est-ouest marque un renouveau dans la coopération internationale. Beaucoup prônent le multilatéralisme pour diriger les affaires internationales qui se sont complexifiées et sont source d'instabilité. [...]
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