Monde après 1991, Mikhail Gorbatchev, perestroïka, démocraties populaires, communisme, Georges Bush, ONU, Saddam Hussein, Guerre froide, URSS, Milosevic, génocide rwandais, accords de Dayton
En 1985, Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS et met en place des réformes "perestroïka" et "glasnost" (restructuration et transparence) pour, à la fois, concilier le communisme et une certaine forme de démocratie et pour redynamiser la politique étrangère par le biais d'une politique d'ouverture vers l'Occident. Ces réformes ne sont pas du goût des conservateurs soviétiques ni des régimes communistes d'Europe de l'Est les plus stricts. Néanmoins, elles encourageront les opposants à ces mêmes régimes à réclamer plus de liberté et donc la mise en place du même type de réformes au sein des démocraties populaires.
[...] La dislocation du bloc soviétique est perçue comme l'amorce d'un monde nouveau. La Guerre froide qui a été l'élément central dans l'organisation géopolitique du monde laisse place à l'espoir d'un monde en paix, basé sur le « partenariat des Nations » et sur le droit plutôt que sur la force comme l'évoque le président G. Bush dans son discours au Congrès le 11 septembre 1990 : « Il est clair qu'aucun dictateur ne peut plus compter sur l'affrontement est-ouest pour bloquer l'action de l'ONU contre toute agression. [...]
[...] Le monde après 1991 I. La dislocation de l'URSS en 1991 et l'espoir d'un nouvel ordre mondial En 1985, Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en URSS et met en place des réformes « perestroïka » et « glasnost » (restructuration et transparence) pour, à la fois, concilier le communisme et une certaine forme de démocratie et pour redynamiser la politique étrangère par le biais d'une politique d'ouverture vers l'Occident. Ces réformes ne sont pas du goût des conservateurs soviétiques ni des régimes communistes d'Europe de l'Est les plus stricts. [...]
[...] Enfin, il faut souligner l'émergence d'un islamisme radical, très minoritaire dans le monde musulman, mais dont les conséquences touchent presque tous les continents. L'islamisme passe du fondamentalisme au néo fondamentalisme et au terrorisme. Il se développe dans un contexte de désordre (faillite de l'idéologie communiste, critique du modèle capitaliste, crise économique et sociale). Mais il est aussi, lui-même, porteur de désordre, car il utilise la violence et la terreur. On constate donc une évolution dans le type des conflits à cette période : les conflits interétatiques deviennent très rares alors que deviennent majoritaires les guerres civiles et les actions terroristes. [...]
[...] Ces derniers se donnent le rôle de « gendarmes du monde ». Ils entendent régler les conflits internationaux, comme en témoignent l'Accord de Washington de 1993 qui fut un pas vers une paix qui n'est jamais venue entre Israéliens et Palestiniens et ces négociations se sont faites sous arbitrage américain. Les États-Unis sont, à cette époque, une puissance dominante dans les domaines économique, militaire, culturel, technologique et entendent imposer leur leadership sur les relations internationales. III. La persistance des tensions et des conflits Contrairement à ce que l'on aurait pu penser, la disparition de l'URSS ne réduit pas le nombre des conflits. [...]
[...] La Yougoslavie ne survit pas à l'effondrement du communisme. Depuis 1980, année de la mort de Tito, les tensions interethniques renaissent en Yougoslavie divisée en 6 Républiques dont les populations sont enchevêtrées. En juin 1991, la Slovénie et la Croatie proclament leur indépendance, le gouvernement fédéral intervient sous couvert de défendre les Serbes vivant dans ces états. En octobre 1991, la Bosnie-Herzégovine où vivent 2 millions de musulmans proclame son indépendance. La guerre de reconquête est menée par l'armée d'ex-Yougoslavie dominée par Slobodan Milosevic. [...]
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