Cette période a mis à l'honneur le terme de « tiers monde » pour désigner les pays qui ne faisaient partie ni du bloc soviétique ni des nations capitalistes avancées. Ces pays affichaient d'énormes disparités de revenus les uns par rapport aux autres. Même en écartant les pays pétroliers, les plus riches présentaient un revenu par habitant trente fois supérieur à ce qu'il était chez les plus pauvres, et le fossé ne cessait de s'élargir. Pourtant, compte tenu du caractère primitif de l'économie de ce pays qui démarrait à un niveau très bas, les chiffres du P.N.B. n'ont guère de signification en ce qui les concerne. Par ailleurs, bien que rassemblés sous l'étiquette de « tiers monde », ils sont loin de constituer une catégorie uniforme.
[...] Le monde des années soixante : Le Tiers Monde Introduction 1. Les disparités latino-américaines 2. Les pays pétroliers 3. L'économie indienne 4. Le Ghana de Nkrumah 5. Des expériences diverses 6. Assistance et exploitation Cette période a mis à l'honneur le terme de tiers monde pour désigner les pays qui ne faisaient partie ni du bloc soviétique ni des nations capitalistes avancées. [...]
[...] Le pays entreprit de se développer selon des plans quinquennaux le premier, portant sur les années 1951 à 1956, traçant le cadre d'une économie mixte dans laquelle les grands secteurs industriels, dont l'industrie lourde, devaient être nationalisés. L'élan donné par les deux premiers plans se transmit au troisième (1961- 1966), mais l'essentiel de la croissance fut dévoré par la progression démographique. Une mauvaise récolte, en 1966, contribua à affaiblir l'économie au point que le plan en vigueur dut être suspendu et la roupie dévaluer. [...]
[...] Autres avantages, sa population dynamique se révéla capable de réagir à l'évolution du marché, et il possédait une importante réservée de devises. Sous l'égide du leader charismatique Kwame Nkrumah, le Ghana lança entre 1961 et 1965 d'ambitieux plans de développement, censés édifier une plate- forme industrielle pour approvisionner une grande partie de l'Afrique vit le lancement du projet du fleuve Volta, qui s'appuyait sur la construction d'un énorme barrage destiné à fournir de l'eau pour l'irrigation et de l'électricité. Pourtant, en dépit d'énormes investissements industriels suivant un schéma socialiste, le plan échoua lamentablement. [...]
[...] L'émigration en provenance des régions agraires, à très fort taux de natalité, ramena la proportion agricole de la main-d'œuvre de 48 à 45 pour cent entre 1960 et 1973, mais l'emploi dans l'industrie n'en augmenta pas pour autant ; il déclina même dans certains pays les immigrants venant s'entasser dans les taudis des banlieues en s'efforçant de survivre d'expédients. Plusieurs grandes villes ont ainsi été atteintes de gigantisme, dont Mexico, qui a vu sa population passer de 3 millions à 15 millions d'habitants entre 1950 et 1980. Les statistiques officielles font état d'un taux de chômage de 6 à 8 pour cent; il était de 15 à 16 pour cent en Bolivie au début des années soixante-dix et de 10 pour cent en Colombie. Le chômage touchait d'ailleurs toute l'Amérique latine. [...]
[...] Il est exact que certaines régions ont été incitées à spécialiser dans des productions qui ont ensuite connu de fortes fluctuations de prix. Bon nombre de pays, voulant suivre l'exemple occidental, ont élaboré des programmes de développement inappropriés qui ont abouti à des désastres. Par ailleurs, compte tenu de l'instabilité politique qui a prévalu dans de nombreux pays après leur indépendance, la plupart se sont laissé persuader de s'équiper d'un armement sophistiqué d'un coût moyen atteignant 4 pour cent de leur revenu national ce qui les a appauvris. [...]
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