L'effondrement du bloc soviétique en 1991 sort le monde de la logique bipolaire qui a encadré les relations internationales durant la Guerre Froide. Désormais sans rival, le modèle américain sort grandi de ce conflit. Déjà qualifiés de « superpuissance » au temps de la Guerre Froide aux côtés de l'URSS, les Etats-Unis atteignent le statut d' « hyperpuissance ». On peut donc parler d'hégémonie américaine. Dans le même temps, la fin du conflit entre Etats-Unis et URSS marque un renouveau dans la coopération internationale. Beaucoup prônent le « multilatéralisme » pour diriger les affaires internationales qui se sont complexifiées et sont source d'instabilité (...)
[...] Mais ce nouvel ordre international ne se résume pas à la seule hégémonie américaine. La coopération internationale s'intensifie et l'Union européenne s'affirme de plus en plus sur la scène internationale. Quant à la multiplication des conflits régionaux et au terrorisme international, ils sont révélateurs de la complexité du nouvel ordre, qui contraste fortement avec la très visible logique bipolaire du temps de la Guerre Froide. [...]
[...] L'URSS de Gorbatchev vote toutes ces résolutions et c'est unie que la communauté internationale répond à l'agression irakienne. Une fois l'Irak battu, c'est sous le contrôle de l'ONU que le pays est placé sous embargo et doit détruire ses armements. En l'espace de dix ans, l'ONU intervient plus qu'elle ne l'a fait pendant les quarante-cinq premières années de son existence. La coopération internationale est à nouveau à l'ordre du jour et l'Europe peut y jouer un grand rôle L'affirmation de l'Union européenne En 1992, le traité de Maastricht constitue une étape fondamentale pour la construction européenne au sortir de la Guerre Froide. [...]
[...] Sa monnaie, l'euro, est bientôt la deuxième devise internationale. La multiplication de pays désireux d'intégrer l'Europe atteste de sa réussite économique. En outre, après une longue période de retrait derrière les deux Grands, l'Europe a retrouvé un poids international. Elle fait désormais figure de pôle de stabilité Dans le contexte post-Guerre Froide, l'UE tient un rôle décisif à l'échelle régionale. Elle contribue à la démocratisation et au développement des pays de l'Est au moyen, de leur intégration dans l'Union. De plus, elle a montré son influence lors de la séparation à l'amiable de la République tchèque et de la Slovaquie. [...]
[...] Lors de l'effondrement de l'URSS, les ex-membres du pacte de Varsovie comme la Pologne et la Hongrie intègrent l'OTAN par l'intermédiaire du Partenariat pour la paix Au final, ce système d'alliances procure aux Etats-Unis un large soutien international. Les alliés s'accommodent fort bien de la protection américaine et confortent les Etats-Unis dans leur rôle de gendarme Transition : Si ce rôle de gendarme est attribué aux Etats-Unis, le monde depuis 1991 semble néanmoins répondre davantage à une gestion multilatérale. II. Une gestion plus multilatérale du monde En effet, la fin de la Guerre Froide a vu la coopération internationale se renforcer. L'espoir d'une gestion plus multilatérale fait alors son apparition. [...]
[...] Sujet de composition, type BAC : Le monde depuis 1991 : un nouvel ordre international ? Introduction : L'effondrement du bloc soviétique en 1991 sort le monde de la logique bipolaire qui a encadré les relations internationales durant la Guerre Froide. Désormais sans rival, le modèle américain sort grandi de ce conflit. Déjà qualifiés de superpuissance au temps de la Guerre Froide aux côtés de l'URSS, les Etats-Unis atteignent le statut d' hyperpuissance On peut donc parler d'hégémonie américaine. Dans le même temps, la fin du conflit entre Etats-Unis et URSS marque un renouveau dans la coopération internationale. [...]
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