Monde en 1945, alliés, Axe, Allemagne, Hitler, Japon, ONU, guerre froide, URSS, Seconde Guerre mondiale, Staline, Europe, inflation
Au début de 1945, les Alliés franchissent le Rhin, tandis que les Soviétiques occupent la Pologne, marchent sur Prague et Vienne. Le 19 avril, Berlin est investi par les armées de Joukov et Koniev ; le 30 avril, Hitler se suicide. Les chefs allemands, qui ont entamé des négociations avec les Alliés, doivent accepter une capitulation sans conditions (7-8 mai 1945)
La reddition du Japon semble encore lointaine, en effet celui-ci tient encore l'Indochine, l'Indonésie et les côtes de Chine ; la population fanatisée se prépare à une résistance acharnée en cas d'invasion.
Or, pour une invasion du Japon, les spécialistes américains prévoient des pertes énormes : plus d'un million d'hommes. Aussi le président Harry Truman, qui a remplacé Roosevelt mort le 12 avril, décide-t-il d'utiliser la bombe atomique. Les Soviétiques pénètrent le 8 août en Corée et en Mandchourie. L'empereur du Japon, Hiro Hito, intervient et impose la paix aux militaires : le 15 août, il annonce la capitulation sans conditions du Japon.
[...] En effet la Seconde Guerre mondiale s'est achevée dans l'horreur. Horreur provoquée par la découverte des camps d'extermination, horreur de la mort nucléaire. Mais aussi dans l'enthousiasme et l'espoir suscités par la lutte commune contre le fascisme, la victoire des mouvements de Résistance, et l'accord des Trois Grands pour organiser la sécurité collective plus efficacement en fondant l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.) Nous étudierons successivement à travers plusieurs parties, un monde blessé, les deux grands vaincus : l'Allemagne et le Japon, l'espoir d'une paix durable : naissance de l'O.N.U, un monde divisé. [...]
[...] Et maintenant il faut reconstruire ! L'Union soviétique impose donc de lourdes réparations aux pays qu'elle a vaincus (Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Allemagne) et qui doivent livrer pétrole, minerai, machines. Avec les pays libérés (Pologne, Tchécoslovaquie), elle conclut des traités de commerce avantageux. Partout, elle s'empare des biens allemands (qui consistent parfois en sociétés industrielles) et organise la reconstruction en créant des sociétés mixtes dont elle détient la moitié du capital. Les Soviétiques favorisent aussi l'influence des partis communistes. Ils obligent les Alliés à reconnaître comme futur gouvernement de la Pologne le Comité de Lublin (organe de la résistance communiste), augmenté de quelques représentants du gouvernement en exil à Londres. [...]
[...] Les Anglo-Saxons ne pouvaient oublier son attitude entre 1939 et 1941, le pacte de non-agression avec Hitler, l'occupation des États baltes et de la Pologne. Truman, devenu président à la mort de Roosevelt, manifeste beaucoup moins de sympathie pour les Soviétiques. Dès ce moment une note de l'ambassadeur Harriman met en cause la propagande que feraient, en faveur de l'U.R.S.S., les partis communistes dans les pays libérés par l'armée américaine. En mars 1946, enfin, Churchill, parlant à l'Université de Fulton (Missouri), accuse les Soviétiques d'avoir abaissé un rideau de fer pour isoler l'Europe orientale. Deux Europe commencent ainsi à s'opposer, toutes deux sous influence. [...]
[...] Elle est partagée en quatre zones d'occupation. Les armées américaines se replient vers l'ouest pour respecter la ligne fixée, et les Soviétiques, qui avaient libéré la capitale, n'en occupent que le secteur est. Un commandement quadripartite administre Berlin. La frontière orientale ayant été fixée à la ligne Oder- Neisse, les populations germaniques vivant au-delà (en Poméranie et Prusse- Orientale) sont déplacées. On procède à l'épuration des administrations et des entreprises privées. Des millions d'Allemands, arrêtés comme suspects, doivent remplir des questionnaires sur leurs activités, et d'entre eux se voient privés de leurs droits civiques, mais pour 2 à 3 ans seulement. [...]
[...] Aussi dès 1944, par les accords de Bretton Woods (auxquels l'U.R.S.S. ne participe pas), organise-t-on un nouveau système monétaire dont le support est le F.M.I. (Fonds Monétaire International) qui pourra consentir des prêts (droit de tirage) aux pays adhérents, proportionnellement aux dépôts effectués. Comme les États-Unis disposent des plus fortes réserves, le dollar fait la loi (il devient d'ailleurs la monnaie de compte internationale). Un traité de Commerce international (G.A.T.T.) vise à supprimer les pratiques protectionnistes. Enfin le Trésor américain accorde une aide gratuite aux pays en difficulté. [...]
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