Sous la pression populaire, Ferry et Gambetta prononcent la déchéance du Second Empire et proclament la 3ème république, le 4 septembre 1870, au balcon de l'Hôtel de Ville de Paris, mais la 3ème République met plusieurs années à s'installer définitivement. Elle est le résultat de la situation politique de l'époque, c'est à dire d'un régime parlementaire provisoire en attendant qu'il soit statué les institutions définitives de la France et d'un compromis entre monarchistes et républicains.
[...] La création d'un compromis entre républicains et monarchistes Ce qui divise les légitimistes est la question "monarchie ou république mais cependant ce qui les unis c'est qu'ils sont tous partisans d'un régime modéré et parlementaire. De ce fait, le rapprochement est inévitable. En 1874, l'année est marquée par la conjonction des centres, gauche ( républicain ) et droit ( monarchiste Politiquement deux majorités sont possibles: les monarchistes qui recueillent 400 sièges sur 700, mais aussi une majorité du centre associant le centre droit réaliste et le centre gauche républicain modérés qui détiennent 480 sièges sur 700. [...]
[...] La fonction présidentielle est créée, on passe du septennat personnel de Mac Mahon au septennat impersonnel. Il n'y aura pas de constitution de la 3ème république à proprement parlé. Il y aura seulement une suite de trois lois constitutionnelles de 1875, qui seront le fruit des compromis successifs passés entre le centre droit et le centre gauche, qui formeront les institutions de la 3ème république. Ces lois fixent un régime parlementaire dualiste, la responsabilité ministérielle est double, les ministres sont responsables devant le parlement et le roi. [...]
[...] Par cet évènement les monarchistes sentent un danger imminent et veulent donc imposer à nouveau leu autorité et leur volonté de réformer une monarchie. Adolphe Thiers est aussitôt remplacé par le maréchal Mac Mahon, qui est un légitimiste convaincu dont l'assemblée sait qu'elle n'a rien à craindre. C'est une opération menée par le Duc de Broglie véritable chef de la majorité, qui devient président du conseil sous l'autorité de Mac Mahon. Malgé le coup de force de Broglie pour éloigner Thiers du pouvoir, remplacé par Mac Mahon. L'espoir d'aboutir à un compromis entre monarchistes et républicains s'éloigne de plus en plus. [...]
[...] Ce Président a le droit de convoquer et d'ajourner les chambres, avec l'accord du sénat, il a le droit de dissoudre la chambre des députés. Il dispose de l'initiative de la loi, nomme les hauts fonctionnaires de l'état, commande les forces armées et surtout il choisit et nomme les ministres et membres du gouvernement. Il n'est pas responsable politiquement tout comme les rois, c'est bien un "monarque républicain" qu'établissent les lois constitutionnelles. Il y'a bien un équilibre des pouvoirs soigneusement pesé entre les monarchistes modérés et les républicains modérés. [...]
[...] La monarchie républicaine au XIXe siècle : Un régime provisoire qui dure Sous la pression populaire, Ferry et Gambetta prononcent la déchéance du Second Empire et proclament la 3ème république, le 4 septembre 1870, au balcon de l'Hôtel de Ville de Paris, mais la 3ème République met plusieurs années à s'installer définitivement. Elle est le résultat de la situation politique de l'époque, c'est à dire d'un régime parlementaire provisoire en attendant qu'il soit statué les institutions définitives de la France et d'un compromis entre monarchistes et républicains L'échec des idées monarchistes En 1873 le comte de Chambord qui est légitimiste, exigea le retour au drapeau blanc de l'Ancien Régime, symbole de la royauté, comme condition de son couronnement, brisant ainsi toute tentative de restauration monarchique. [...]
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