Au XVIIIe siècle, la France est une monarchie absolue de droit divin, une monarchie dans laquelle le roi exerce un pouvoir total et sans partage dont il prétend qu'il lui a été confié par Dieu. Ce système politique a été mis en place par les rois depuis la fin du Moyen-âge. La société française est une société d'ordre (clergé, noblesse et tiers état) en pleine évolution. La France du XVIIIe siècle est marquée par de nombreux bouleversements avec notamment la remise en question de l'absolutisme par le peuple et les philosophes, écrivains qui observent et critiquent la société et les croyances de leur temps au nom du progrès de l'Humanité. En quoi l'évolution de la société Française va-t-elle permettre la remise en cause de la monarchie absolue ? Tout d'abord, nous décrirons l'organisation de la société Française d'Ancien Régime et ses transformations. Ensuite, nous analyserons la crise de cette société au XVIIIe siècle. Enfin, nous verrons les remises en questions de la monarchie absolue à la fin du XVIIIe siècle.
Au XVIIIe siècle, la société Française est la même qu'au Moyen-âge. Elle est basée sur une hiérarchie, voulue par Dieu, en trois ordre : le clergé, ceux qui prient, ou les oratores ; la noblesse, ceux qui combattent pour défendre le territoire, ou les bellatores ; enfin, le tiers état, ceux qui travaillent (les laboratores) et qui représentent 98% des sujets. Le clergé et la noblesse sont les ordres les plus privilégiés. En effet, ils ne payent pas d'impôts, les nobles peuvent porter l'épée, ont le droit de chasser, d'avoir un colombier et d'accéder aux fonctions militaires importantes. Ces ordres ont une grande diversité : on différencie le haut clergé du bas clergé ; la noblesse de robe, de la noblesse d'épée, de la noblesse de cour et de la noblesse rurale ; et dans le tiers-état, on sépare la paysannerie du monde urbain (bourgeoisie et artisans) (...)
[...] Ainsi, c'est grâce à une transformation de la société Française dont l'esprit plus critique, basé sur l'individualisme, a formé une opinion publique et aux Lumières que c'est entamé le processus de décentralisation du pouvoir de l'Ancien Régime. Cependant, le royaume est en pleine crise : sociale, politique, économique et financière. Mécontent du régime, mais chacun pour des raisons différentes, privilégiés, bourgeois et peuples des villes et des campagnes s'allient contre l'absolutisme. Que vont alors entraîner cette crise et cette remise en question de l'absolutisme ? En quelques années seulement, la révolution va abolir la monarchie absolue et va la remplacer par une monarchie constitutionnelle, puis par une première république. [...]
[...] Ce sont des cahiers rédigés en 1789 dans lesquels chacun des trois ordres fait part au roi de ses plaintes et de ses réclamations. Ces cahiers rendent compte de l'état d'esprit des Français à la veille de la Révolution et ils préparent la convocation des Etats Généraux, l'assemblée des représentants des trois ordres du royaume réunie par le roi dans des circonstances particulières telles qu'en 1789, année durant laquelle la France connait une période de crise, que nous aborderons dans la dernière partie de ce travail. [...]
[...] Le clergé et la noblesse sont les ordres les plus privilégiés. En effet, ils ne payent pas d'impôts, les nobles peuvent porter l'épée, ont le droit de chasser, d'avoir un colombier et d'accéder aux fonctions militaires importantes. Ces ordres ont une grande diversité : on différencie le haut clergé du bas clergé ; la noblesse de robe, de la noblesse d'épée, de la noblesse de cour et de la noblesse rurale ; et dans le tiers-état, on sépare la paysannerie du monde urbain (bourgeoisie et artisans). [...]
[...] Peu de personnes y ont donc accès mais grâce à l'imprimerie, le peuple se met vite au courant en lisant la presse, des affiches et des livres bon marché. Une nouvelle façon de lire se développe : la lecture se veut plus critique. On note alors l'émergence d'une opinion publique et d'une curiosité (pour les recherches scientifiques notamment). La paysannerie, quant à elle, est favorable à la remise en question des droits seigneuriaux, étant accablée d'impôts. Mais l'Etat est en pleine crise, ce qui entraine une inflation des prix, à l'origine d'un mécontentement populaire. [...]
[...] Composition Sujet : société française et remise en question de l'absolutisme à la fin du XVIIIe siècle. NOTE ET COMMENTAIRE Au XVIIIe siècle, la France est une monarchie absolue de droit divin, une monarchie dans laquelle le roi exerce un pouvoir total et sans partage dont il prétend qu'il lui a été confié par Dieu. Ce système politique a été mis en place par les rois depuis la fin du Moyen-âge. La société française est une société d'ordre (clergé, noblesse et tiers état) en pleine évolution. [...]
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