En 1880, la crise va empêcher les paysans de continuer à acheter des morceaux de terre, il y a donc une épuration de cette société rurale.
Dans les années 1880, il y a une redistribution de la propriété qui va se faire au profit de la classe moyenne, ainsi sur sept millions de personnes, un tiers sont des propriétaires indépendants. La plupart des exploitations sont petites, 85 % sont inférieures à dix hectares. Les surfaces de celles-ci ne représentent que 28 % des surfaces cultivées (...)
[...] Les petits producteurs luttent contre les importateurs. Les gens du sud sont contre les barrons du nord. Ces paysans gardent les vieilles traditions de la révolution paysanne est donc synonyme de violence du monde rurale. La principale revendication est de lutter contre les importations et les vins trafiqués. Le mouvement est composé de cinq-cents milles manifestants à Montpelier. La préfecture est incendiée à Perpignan. A Narbonne les soldats se mutinent. L'impact politique est grand, les municipalités ont démissionné. Clémenceau a refusé la force, il discrédite le chef de ce mouvement : Albert Marcellin et donne satisfaction aux gens insurgés. [...]
[...] Ainsi ils s'organisent pour acheter les semences chez les marchands de grains. De plus, les paysans connaissent une amélioration de l'épi de mais, ils pasteurisent le lait. Ils s'organisent entre soi. E. Les véritables syndicats paysans Ils n'ont pas pour but la gestion ou l'organisation de la production. Les paysans ont besoins de syndicats. Les premiers nés des Bourbon l'Archambault sont Emile Guillaumin et Michel Bernard. Il y a un maintien du métayage. En 1905 est crée la Fédération des Travailleurs de la Terre. [...]
[...] La modernisation inachevée des propriétés paysannes partir de 1880) Introduction Jusqu'en 1880, les paysans sont des exclus. Entre 1880 et 1900 l'agriculture française, le monde rural connait de profondes mutations sur le plan politique et social, mais aussi économique et culturel. Cette période est donc marquée par de forte intégration et de crises très profondes. De plus, Il y a une politisation des paysans qui va culminer dans la participation des paysans durant la guerre de 1914. Ainsi ayant une ambigüité sociale face a la question des paysans, Karl Marx invente le terme de la fin des paysans Les sociétés françaises pénètrent dans les campagnes. [...]
[...] Les crises La crise ne touche qu'un secteur et c'est elle qui va toucher l'ensemble des propriétés paysannes. A. Les crises spécifiques Les paysans connaissent la crise liée a la population des produits : tout d'abord avec la crise des oléagineux (produits qui donnent de l'huile comme l'olivier et le colza), puis la crise du phylloxera (grande envergure qui ne touche que les viticulteurs). De plus les vignes meurent, puisque les petits pucerons aiment l'intérieur des racines et des vignes. [...]
[...] Gambetta fonde la société navale d'encouragement à l'agriculture, c'est le noyautage d'une mutation sociale. Cette action s'exprime contre le libre échange. Napoléon III a décidé que la France devait donner à l'Europe un signal pour la fin de toute protection. Celui-ci imite le système anglais. Le libre échange est accusé d'être responsable de la crise agricole, puisqu'il met en concurrence les pays agricoles. La France met des deals de douaniers sur ces produits, en imitant des américains, puisque la France a des difficultés à être autonome. [...]
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