Le modèle soviétique - publié le 14/03/2008

Résumé du document

Commentaire rédigé sur un sujet d'histoire : "Le modèle soviétique".

Extraits

[...] Lutte dont Nikita Khrouchtchev sortit vainqueur. En 1956, au XX ème Congrès du Parti communiste, dans un rapport secret, il dénonça les crimes de Staline, l'accusant d'avoir détourné le régime des ses idéaux initiaux. Il dénonça notamment le culte de la personnalité organisé par Staline autour de sa personne. En dénonçant Staline, Khrouchtchev cherchait à s'assurer la sympathie de la population pour imposer des réformes à la nomenklatura. II ne remit pas en cause les fondements économiques du système : ni la propriété étatisée des moyens de production, ni la planification, mais il favorisa les industries légères pour assurer un mieux-être à la population ; il tenta des réformes dans l'agriculture, mais celles-ci échouèrent. [...]

[...] La police politique était l'instrument de la terreur. Le Parti communiste d'Union soviétique était le seul parti autorisé, il contrôlait tous les rouages de l'État et ses structures formaient des doublons avec les structures de l'État. II était le parti de la nomenklatura, l'adhésion y était obligatoire pour faire carrière. Économiquement, le système, mis en place en 1928, reposait sur la propriété d'État des moyens de production et la planification impérative, c'est-à- dire que la non réalisation du Plan par les directeurs d'usines était assimilée à un acte de haute trahison qui, sous Staline, entraînait dans le meilleur des cas le Goulag, et dans le pire, la mort. [...]

[...] Dès 1947, Staline a créé le Kominform, organisme dont le but est de contrôler les partis communistes de l'Europe de l'Est ainsi d'ailleurs que les partis communistes français et italiens. En 1949, le CAEM, structure économique destinée à rendre complémentaires les économies des démocraties populaires et de l'URSS, est institué. Entre 1948 et 1952, Staline acheva sa mainmise totale sur les démocraties populaires en éliminant physiquement, au moyen de procès truqués (procès Slansky en Tchécoslovaquie, procès Rajk en Hongrie), tous les dirigeants communistes qui tentaient de faire prévaloir les intérêts de leur pays sur ceux de l'URSS. Transition La période 1945-1953 a vu la maturation du modèle soviétique. [...]

[...] Économiquement, le bilan de l'économie étatisée, à l'époque du stalinisme, est mitigé. Les réussites dans le secteur industriel sont certaines, l'URSS est devenue un pays industrialisé, le niveau de vie de la population s'est élevé même s'il est resté inférieur à celui que connaissaient les pays capitalistes industrialisés. En revanche, l'agriculture a toujours été incapable d'assurer un ravitaillement correct au pays. En avançant sur Berlin, l'Armée Rouge avait libéré toute l'Europe de l'Est. Mais très rapidement, de libérateurs, les Soviétiques firent figure de nouveaux occupants. [...]

[...] Le moindre des paradoxes n'étant pas de voir que cette transition est conduite par une oligarchie en grande partie composée d'anciens membres de la nomenklatura, hier fervents partisans du modèle soviétique. [...]