Le modèle idéologique soviétique dans les années 1950-1960

Résumé du document

Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS doit être reconstruite, mais Staline en ressort avec un prestige personnel énorme, ce qui lui permet de rétablir une dictature très sévère sur l'URSS. La dictature s'accompagne d'un contrôle de plus en plus important sur les esprits sous la direction de Jdanov, avec 2 objectifs, la surveillance et le contrôle de la population pour l'exercice du pouvoir de Staline, et créer un homme nouveau totalement dévoué à la collectivité.

Les méthodes du régime sont totalitaires, la censure et la propagande suppriment toute indépendance intellectuelle dans les domaines politique, scientifique et artistique, le culte de la personnalité du chef est poussé à son paroxysme. Le pouvoir est totalement confisqué par le Parti Communiste et par Staline, l'Etat est subordonné au Parti et la direction du Parti est le véritable gouvernement de l'URSS, aucune élection démocratique n'est organisée, et le Soviet Suprême (parlement) est élu sur liste unique et se contente d'approuver les décisions de Staline.

Extraits

[...] Khrouchtchev propose aussi la coexistence pacifique avec les USA. C'est une remise en cause profonde du système stalinien. Il lance aussi de nombreuses réformes qui visent à “rattraper et dépasser les USA”. Tout d'abord, il réforme l'agriculture et les kolkhozes, et met en valeur les terres vierges du Kazakhstan, ce qui provoque une augmentation de la production agricole. Puis il réforme l'industrie, un plan septennal est engagé avec pour objectif le développement des secteurs négligés (biens de consommation), il fait améliorer les logements, et lance le programme spatial qui aboutit en 1957 avec le lancement de Spoutnik. [...]

[...] Les critiques de Mao augmentent, et une rupture a lieu entre la Chine et l'URSS. Cependant, Khrouchtchev déplait, et l'hostilité de la Nomenklatura et des communistes conservateurs ne cesse de croître, provoquant en 1964 l'éviction du pouvoir de Khrouchtchev. Le retour de l'immobilisme avec Brejnev (1964) L'éviction de Khrouchtchev est une revanche pour les Apparatchiks, et voit le retour au pouvoir des communistes bureaucratiques et conservateurs avec Léonid Brejnev. L'ère Brejnev, de 1964 à 1982, est une période d'immobilisme politique et économique, en effet le modèle semble incapable de se réformer alors que la faillite économique grandit et que la contestation gronde. [...]

[...] L'économie et la société sous contrôle Le système économique soviétique repose essentiellement sur la propriété collective des moyens de production, et la planification autoritaire de la production par les plans quinquennaux. Staline privilégie l'industrie lourde qu'il considère comme vitale pour l'indépendance économique de l'URSS, et pour assurer sa puissance militaire, mais par la même il néglige la production des biens de consommation. L'agriculture est collectivisée et organisée en coopérative (kolkhoze) ou en fermes d'Etat (sovkhoze), les paysans deviennent alors des employés et ne sont plus des propriétaires terriens. [...]

[...] Le modèle idéologique soviétique dans les années 1950-1960 Après la défaite du nazisme en 1945, les USA et l'URSS restent seuls face à face et s'affrontent désormais dans une lutte d'influence idéologique mondiale. Chacun de ces deux pays construits sur des conceptions politiques, philosophiques et économiques opposées se présente alors comme un modèle pour le reste du monde. Pourtant derrière l'image véhiculée par la propagande, l'URSS se trouve confrontée à des remises en cause et des difficultés internes. Le modèle soviétique à l'apogée du stalinisme (1945-1953) L'URSS, un régime totalitaire Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS doit être reconstruite, mais Staline en ressort avec un prestige personnel énorme, ce qui lui permet de rétablir une dictature très sévère sur l'URSS. [...]

[...] La politique extérieure de Brejnev reste donc fidèle aux principes de Staline, avec un contrôle strict et répressif du bloc de l'Est (ex. : Répression du Printemps de Prague en 1968). [...]