Empire austro-hongrois, frontières de l'Europe, dynastie des Habsbourg, Saint-Empire romain germanique, congrès de Vienne, bataille de Sadowa, traité de Prague, Compromis austro-hongrois, Prusse, mythe du Juif errant, crise du dualisme
L'Empire austro-hongrois ou "monarchie danubienne" est, selon les mots de l'historien français Pierre Renouvin, un état où "des groupes minoritaires soumis à une domination étrangère forment la majorité de la population". Léon Rousset décrivait quant à lui cet Empire comme un "contresens nécessaire historique et géographique" où plutôt que de s'affronter violemment au coeur même de l'Europe, les antagonismes pourraient s'atténuer dans un espace multiculturel. L'Empire austro-hongrois que ce soit sa structure politique, culturelle ou sa chute a longtemps interrogé les historiens qui ne se rejoignaient pas tous sur les causes de son déclin ou sur la solidarité interne. Dans quelle mesure l'Empire austro-hongrois est-il singulier et en quoi redessine-t-il les frontières d'une nouvelle Europe ?
[...] En effet, il entreprend par exemple en 1869 une visite à Jérusalem et contribue à la rénovation du toit d'une synagogue, mais il lève également les restrictions contre les juifs en 1867. Les juifs, présents, on l'a vu, partout dans l'empire, lui sont alors dévoués, fidèles. Ce que nous avons tenté de montrer dans cette partie est cette mixité linguistique et religieuse propre à l'Empire austro-hongrois qui contribue à son rayonnement culturel. La monarchie austro-hongroise compte parmi les cinq puissances occidentales avec des joyaux comme la ville de Prague, de Vienne ou encore de Budapest. [...]
[...] Un an plus tard, la Hongrie propose aux Croates de les soutenir contre Vienne en échange de l'unification de la Croatie et de la Slovénie. Les évènements s'accélèrent lorsqu'en 1912, une alliance entre Bulgares et Serbes se met en place avec comme alliés les Russes qui souhaitent conserver leur accès à la mer Noire. Puis, en 1914, le 28 juin, l'archiduc François Ferdinand, l'héritier du trône est assassiné. L'Autriche-Hongrie déclare alors la guerre à la Serbie ayant refusé l'ultimatum, le jeu des alliances se met en place et c'est le début de la Première Guerre mondiale. [...]
[...] Certains fuient les pogroms en Russie et viennent s'installer entre les frontières de l'Empire. De plus, les juifs parlent plusieurs langues puisque les travaux qui leur sont permis d'occuper sont restreints. Ils se tournent donc très vite vers le commerce, la médecine, l'art ou les finances qui exigent la rencontre et le voyage et donc l'apprentissage des langues. En revanche, depuis déjà de nombreux siècles, les juifs sont rendus responsables la mort du Christ, accusé d'être déicides en Europe centrale du point de vue religieux. [...]
[...] Dans quelle mesure l'Empire austro-hongrois est-il singulier et en quoi redessine-t-il les frontières d'une nouvelle Europe ? L'Empire austro-hongrois ou « monarchie danubienne » est, selon les mots de l'historien français Pierre Renouvin, un état où « des groupes minoritaires soumis à une domination étrangère forment la majorité de la population ». Léon Rousset décrivait quant à lui cet Empire comme un « contresens nécessaire historique et géographique » où plutôt que de s'affronter violemment au cœur même de l'Europe, les antagonismes pourraient s'atténuer dans un espace multiculturel. [...]
[...] Puis, selon l'ENS de Lyon, des villes comme Vienne, « capitale particulièrement accueillante et cosmopolite », qui consacrait la suprématie économique, bureaucratique et culturelle de la population allemande de l'Empire, grandit en influence et développe la suprématie de l'Empire. L'influence de Vienne s'étend dans le domaine artistique, scientifique et médical tout au long du XXe siècle. Des peuples, aussi, comme le peuple juif ont contribué à redorer le blason de l'Empire avec de grands artistes tels que le pianiste Gustav Mahler ou le peintre Klimt pour n'en citer que deux. [...]
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