Mémoires de la guerre d'Algérie, colonialisme français, indépendance de l'Algérie, harkis, pieds noirs, général Massu, immigration algérienne, FLN Front de Libération Nationale, Bouteflika, Messali Hadj, massacre du 17 octobre 1961
Colonie de peuplement française, l'Algérie obtient son indépendance en 1962 après huit années de guerre dont la violence laisse des deux côtés de la Méditerranée de vives séquelles. Cela rend difficile le travail de l'historien qui se veut une science objective, critique sur les sources, dans sa recherche d'une vision objective et apaisée du conflit. En effet, il n'y a pas une mémoire, mais des mémoires qui sont toutes objectives : la mémoire individuelle (le souvenir), la mémoire collective, et enfin les formes intentionnelles ou politiques du passé. Nous allons donc étudier comment les différents mémoires de la guerre d'Algérie rendent-ils difficile le travail de l'historien. Tout d'abord, nous verrons les différentes mémoires de la guerre d'Algérie et enfin, nous étudierons les années 1990, un retour sur le passé.
[...] ← 1988 : montée du Front Islamique Socialiste réprimé par le FLN. ← Décennie de violences (suite de la guerre civile des années 1960) - 1999 : élection d'Abdelaziz Bouteflika à la présidence, politique de concorde et relative ouverture sur la question de la guerre. ← Aéroport de Tlemcem rebaptisé du nom de Messali Hadj (fondateur du MNA, écarté du discours du FLN, mort en exil en France), symbole de la lutte pré-FLN. ← Dès 1991 : retour en Algérie de Mohammed Harbi, fondateur du FLN et historien exilé. [...]
[...] En effet, il n'y a pas une mémoire, mais des mémoires qui sont toutes objectives : la mémoire individuelle (le souvenir), la mémoire collective, et enfin les formes intentionnelles ou politiques du passé. Nous allons donc étudier comment les différents mémoires de la Guerre d'Algérie rendent-elles difficile le travail de l'historien. Tout d'abord, nous verrons les différentes mémoires de la guerre d'Algérie et enfin, nous étudierons les années 1990, un retour sur le passé. I. Les mémoires de la guerre d'Algérie. [...]
[...] En Algérie un conflit capté et glorifié ← Exagération : symbole fort : création figure lutte indépendance Algérie dans constitution Algérienne : 1million de martyrs ( + « tous les algériens ont lutté contre les Français depuis 1830 » ( oubli harkis ( Ben Bella (footb.om , ss-officier, instituteur) ← Place du FLN dans la constitution= subjectivité de la mémoire de l'Etat algérien sur la guerre d'Algérie: parti unique, contrôle le gouvernement : encadre les masses ( pas de mémoire objective : rejette/exclu le MNA ( guerre civile + « mouvements nationaux » pour l'Algérie française. Transition : après un refoulement des mémoires, une falsification des mémoires, vient le réveil des mémoires. II. Dans les années 1990 : le retour sur le passé a. En France : reconnaissance et polémiques 1. Etapes de la reconnaissance officielle : ← 1999 : loi express° « opérations de maintien de l'ordre en Afrique du Nord » ( « guerre » = reconnaissance responsabilité française sur harkis = indemnités des harkis. [...]
[...] ← Problématique de l'octroi de visas aux Algériens. ← 2005 et reconnaissance par la France de l' « aspect positif » de la colonisation. Conclusion : Synthèse + On peut se demander quelles sont les difficultés des historiens à traiter les mémoires de la IIGM. L'amnistie, grec « oubli », est une notion de droit public pénal, qu'on peut définir comme l'acte qui dispose que des fautes passées Harkis : troupes algériennes de l'armée française. Pro- : en faveur de . [...]
[...] Transition : L'ouverture progressives des archives facilitent les recherches historiques cependant avec ces reconnaissances officielles renforcent les souffrances : ← Polémique autour de l'inauguration d'une statue de Charles de Gaulle à Nice (Pieds-Noirs qui veulent faire entendre leur mémoire, leur abandon et dénonce la politique de Charles de Gaulle) ← Différents mémoires (Généraux Massu et Aussaresses) reconnaissant la torture et les exactions. ← Lèvent la q° de la judiciarisation de ces actes. Besoin des familles de victimes de cette reconnaissance officielle. b. [...]
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