Mémoires de l'esclavage, colonisation, guerre d'Algérie, question de la repentance, politique mémorielle, Histoire
La mémoire est une faculté individuelle de se remémorer des situations. Cette faculté est soumise à des altérations : oubli,… d'autant plus qu'elle se mélange à des sentiments personnels. Les commémorations permettent aux Hommes de se replonger dans leur histoire personnelle. Les mémoires s'effacent donc moins vite. Néanmoins, l'Histoire est l'identité. Les mémoires collectives se développent aussi : la société peut élaborer des mémoires de cette société. Souvent à l'initiative d'un État, les mémoires collectives peuvent s'avérer erronées, à l'instar de la mémoire de la France résistante. La mémoire varie aussi selon les groupes sociaux : harkis, rapatriés d'Algérie, Algériens, les conflits mémoriels sont présents et d'autant plus virulents avec les descendants des porteurs de mémoires. L'Histoire entre donc en scène pour remettre en cause la sacralité des mémoires. Elle explique les causes, les faits et les conséquences : le récit est objectif, impartial donc le jugement est mis de côté. Les tentations de légiférer sur l'Histoire pour punir des discours historiques. L'Histoire est souvent marquée de l'histoire l'ont étudiée. Quelles que soient les précautions que les historiens prennent, ils peuvent être tentés de juger des faits. M. Harbi qui est un militant algérien va s'opposer à d'autres historiens comme Perville qui pensait pouvoir écrire une histoire apaisée de la guerre d'Algérie : néanmoins, on voit cette année que l'exposition qui devait se tenir le 19 mars se tiendra le 19 mai, après l'élection présidentielle, car elle pourrait fâcher certaines personnes. La repentance est la demande de pardon d'une société à une autre. Ce n'est pas franco-français : les Japonais, par exemple, se sont excusés pour les violences envers les Coréens et les Chinois.
[...] Il stipule que l'on peut condamner en France un Homme qui contesterait la réalité d'un crime contre l'humanité tel que défini par l'art des accords de Londres. Les négationnistes sont visés par cette loi : l'expression de cette opinion par les médias et l'école est interdite. Cette loi répond aux affirmations de Faurisson pour qui les allemands et les palestiniens sont les seuls lésés par le Génocide. Il sera condamné en vertu d'une loi de 1972, la loi Pleven qui puni la provocation à la haine ou à la discrimination, diffamation et injure raciale. M. [...]
[...] Connotation religieuse où l'on est absout : concept très positif ( c'est en ce sens que le père Jean Dujardin, en 1997, a été l'instigateur de la déclaration des évêques de France dans laquelle ils exprimaient leur repentir sur l'attitude du clergé français sur le sort des juifs de France. Démarche de fraternité. Repentance est peu acceptée sans compensation (1997( commission Matteoli chargée d'étudier les spoliations dont ont été victimes les juifs de France) et elle attise les tensions. La reconnaissance est une partie de la repentance. [...]
[...] Les mémoires de l'esclavage, de la colonisation et de la guerre d'Algérie et la question de la repentance Intro : La mémoire est une faculté individuelle de se remémorer des situations. Cette faculté est soumise à des altérations : oubli, d'autant plus qu'elle se mélange à des sentiments personnels. Les commémorations permettent aux Hommes de se replonger dans leur histoire personnelle. Les mémoires s'effacent donc moins vite. Néanmoins, l'Histoire est l'identité. Les mémoires collectives se développent aussi : la société peut élaborer des mémoires de cette société. [...]
[...] En France, la colonisation et le Rwanda sont les 2 thèmes de la repentance. Ces nécessités d'excuse trouvent leur justification dans les évènements : ainsi, Jacques Chirac en juillet 1995 adressait ses excuses au nom de la république française pour les déportations durant les 2WW. L'ambassadeur français en 2008 en Algérie a affirmé la responsabilité des autorités françaises de l'époque dans les massacres qui suivirent Sétif. Au début, les sociétés colonisatrices trouvaient essentiellement des points positifs dans la colonisation, les colonisés voyant des points uniquement négatifs. [...]
[...] En 2008, il a commémoré la traite négrière. II/ Les mémoires de la guerre d'Algérie 1. La politique mémorielle de la France Dans les politiques mémorielles françaises, les victoires sont retenues, les défaites non. Les procès ont fait évoluer les mentalités : Papon en 1961, surveillait les relais du FLN quand il était haut-fonctionnaire dans la police. Beaucoup furent tués le 17 octobre 1961 : JL.Einaudi estime 100 morts. Cet historien doit témoigner dans le procès Papon : ce témoignage fait ressurgir les démons du passé. [...]
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