Mémoire de la Seconde Guerre mondiale, conflit planétaire, juifs, nazis, conflit militaire, France, Allemagne, Pologne, De Gaule, mémoires juives, holocaust, Klaus Barbie, Hitler, tziganes, génocide
La Seconde Guerre mondiale est un conflit planétaire qui dure du 1er septembre 1939 (l'Allemagne envahit la Pologne) au 2 septembre 1945 (capitulation du Japon). Elle fut le conflit militaire le plus meurtrier de l'histoire avec 60 millions de morts soit 2,5 % de la population de l'époque.
La France fut traumatisée de cette guerre. Notamment avec le régime de Vichy, une période appelée « les années noires ». Durant ce conflit, beaucoup de témoins, des hommes politiques importants pendant et après, des changements radicaux. Un devoir de mémoire (=s'apparente à des souvenirs, à un vécu. Cela peut être incomplet volontaire ou pas) se développe. Cela grâce aux travaux des historiens (pas forcément un témoin, produit un travail scientifique et raisonné selon des sources. Il est neutre. Ses travaux évoluent en fonction de découvertes).
[...] La nostalgie de Vichy Après la guerre de nombreux auteurs tentent de comprendre et d'expliquer comment cela a pu se passer. Robert Aron en 1954 dans « histoire de Vichy » défend Pétain et ses choix durant la guerre. Beaucoup essayent de légitimer ses décisions. En 1956, Nuit et Brouillard fut censuré, le film donne une vision unique et non centrée sur la mise à mort. En parallèle, les juifs sont toujours autant stigmatisés et sont sujets à des réflexions. C. La complexité des mémoires juives Le crime est tellement important qu'on se demande comment cela a pu arriver, c'est difficilement explicable de la part des États. [...]
[...] Le cinéma a aussi permis de commémorer les mémoires juives, le film de l'Holocaust en 1978 ou encore la rafle du Vel d'hiv en 2010 par exemple. C. Le négationnisme Le négationnisme consiste en un déni de faits historiques, malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par les historiens, et ce à des fins racistes ou politiques. Le terme est utilisé pour désigner la contestation de la réalité du génocide contre les juifs par l'Allemagne nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] Le désir de panser les plaies prime sur le devoir de mémoire. De grands procès vont néanmoins réveiller ces vieilles blessures pour aboutir à une véritable repentance. Il a donc fallu du temps pour que l'histoire du génocide soit reconnue comme un événement à part entière. Le travail d'analyse des historiens a largement contribué à la construction de mémoires pacifiées et assumées. Cependant, un travail reste à faire puisque cette mémoire est inégalitaire et tend à oublier certaines communautés, elles aussi persécutées, notamment les tziganes (200 000 à 500 000). [...]
[...] Comment les mémoires évoluent-elles ? Quelle place prennent-elles ? Pourquoi et comment ? I. Face aux mémoires immédiates (1945-1960) A. La France a résisté En France, différents partis politiques s'affrontent et chacun à son idée de la mémoire et revendique son importance dans la guerre. Les gaullistes, eux, ont la volonté de mettre en place le mythe résistancialiste. De Gaule ayant résisté, ses partisans veulent développer l'idée que tout le monde avait résisté eux aussi. Il y a par cette initiative la volonté de réunir les Français, on parle d'unité nationale. [...]
[...] Mémoire de la Seconde Guerre mondiale – Comment les mémoires évoluent-elles ? Quelle place prennent-elles ? Pourquoi et comment ? La Seconde Guerre mondiale est un conflit planétaire qui dure du 1er septembre 1939 (l'Allemagne envahit la Pologne) au 2 septembre 1945 (capitulation du Japon). Elle fut le conflit militaire le plus meurtrier de l'histoire avec 60 millions de morts soit de la population de l'époque. La France fut traumatisée de cette guerre. Notamment avec le régime de Vichy, une période appelée « les années noires ». [...]
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