Mémoire tentant de comprendre ce qu'est un "assassinat politique" en s'appuyant notamment sur l'assassinat du duc de Guise, d'Henri III, d'Henri IV, du maréchal d'Ancre, de Jaurès et de Doumer et l'exécution de Louis XVI et du duc d'Enghien. Document de 47 pages au format Word.
[...] Notre étude a également mis en valeur le fait que les institutions ont permis au pouvoir en place de déguiser des assassinats politiques comme celui du duc d'Enghien. L'exécution de Louis XVI reste en revanche elle bel et bien une exécution politique comme nous avons pu le voir. Enfin, la grande notion qu'il faut rappeler et qui semble accompagner tout assassinat politique est le mystère. Nous l'avons vu tout assassinat est entouré d'une part de mystère. Mystère qui ne nous sera probablement pas donné de comprendre. [...]
[...] C'est en l'analysant des années voire des siècles plus tard que nous comprenons qu'un tel assassinat peut se comprendre tant il était a priori pour l'assassin un sacrifice nécessaire à la grandeur de la Nation. Ainsi tout en restant mystérieux, l'assassinat politique nous apparaît compréhensible. Le Temps, nous le voyons ici permet donc très nettement de dégager en partie la nature d'un assassinat politique qui est a posteriori compréhensible. Et c'est ça qui le différencie de l'assassinat classique Mais, l'assassinat politique est-il pour autant justifiable et non condamnable ? 1 Cela reste l'assassinat d'une personne donc est condamnable Un assassinat politique ou non est un meurtre commis avec préméditation. [...]
[...] En effet, rappelons nous des questionnaires où les personnes interrogées ont répondu qu'à leurs yeux un assassinat politique était avant tout l'assassinat d'une personne politique commandité par une organisation à caractère politique. En effet, pour de nombreux assassinats politiques et ce même si cela n'a pas été prouvé, nous ne pouvons écarter l'idée qu'il puisse y avoir une organisation à caractère politique derrière. Cela ferait donc de l'assassinat d'une personne publique un assassinat d'autant plus politique. Un tel assassinat serait donc un véritable assassinat politique. Car un assassinat comme celui-ci lierait donc deux opposants politiques au sens où l'un souhaite mettre fin à la puissance de l'autre. [...]
[...] C'est en ce sens qu'un assassinat dit politique, à la différence d'un assassinat par un fou au sens propre du terme, semble être un sacrifice, un effacement du commanditaire devant l'intérêt National. Intérêt national qui réside selon celui-ci dans l'assassinat de sa victime. C'est pourquoi l'assassinat politique nous semble être a posteriori compréhensible et c'est cela qui déroute. Comment pouvons nous juger un assassinat compréhensible ? Comment pouvons nous même ressentir une part de compassion pour un Ravaillac qui, apparemment influencé par Mariana, jugeait être de son devoir de tuer un roi qui ne respecte pas la doctrine catholique ? [...]
[...] La France n'a cependant pas été épargnée et a connu tout au long de son histoire de nombreux assassinats politiques plus ou moins retentissants. Ils ont marqué notre histoire parce qu'ils ont concerné des puissants, parce qu'ils ont laissé une part de mystère. Mais qu'est ce qu'un assassinat politique ? C'est là une question essentielle qu'il faut développer. Si la France a en effet connu de nombreux assassinats dits politiques, il faut tenter de comprendre ce qui se cache derrière cette expression. [...]
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