La péninsule italienne est morcelée en sept Etats qui ne connaissent entre eux aucun lien confédéral. Pratiquement l'Autriche gouverne une grande partie de l'Italie. Dans tous les cas l'absolutisme triomphe. Mais dans tous les Etats de la péninsule la répression du mouvement national à l'époque napoléonienne et les pratiques absolutistes ont provoqué l'union de l'opposition libéral et de l'opposition nationale. En effet Mazzini est de ceux à penser que l'unification de L'Italie en une nation une et indivisible doit également s'accompagner de la mise en place d'une République.
Fortement inspiré par les idéaux romantiques, Mazzini est le héros de l'unification italienne. En effet nous verrons que Mazzini a été le chef de file d'un mouvement qui prétend concilier républicanisme, nationalisme et religion.
Mais nous verrons dans une deuxième partie que l'application des idéaux mazziniens à la réalité de l'unification italienne fut plutôt chaotique.
[...] Dans la pensée de Mazzini, le mouvement nationaliste est intrinsèquement lié au mouvement républicain. C'est en cette confusion du mouvement libéral et du mouvement nationaliste que le courant Mazzinien est représentatif de l'ensemble des mouvements nationalistes qui ont secoué l'Europe au 19e siècle. B. La mission italienne et le rôle du catholicisme dans l'unité Mais au-delà de ces objectifs, la conception mazzinienne était plus ambitieuse, plus romantique. La troisième Rome, après celle des césars et celle des papes, serait la Rome des peuples. [...]
[...] Mazzini est considéré comme un pionnier du «Risorgiomento c'est-à- dire le mouvement qui a concouru au 19e siècle à l'unification de la péninsule en une seule et même nation. Après avoir appartenu à la société des Carbonari, il rompt avec elle et fonde à Marseille un nouveau mouvement : La jeune Italie Le programme de Jeune Italie était assez simple. Selon Mazzini, les deux obstacles à la liberté italienne furent par le passé : les princes et les particularismes locaux. Il fallait donc choisir la République et l'unité. [...]
[...] En effet Mazzini est de ceux à penser que l'unification de L'Italie en une nation une et indivisible doit également s'accompagner de la mise en place d'une République. Fortement inspiré par les idéaux romantiques, Mazzini est le héros de l'unification italienne. En effet nous verrons que Mazzini a été le chef de file d'un mouvement qui prétend concilier républicanisme, nationalisme et religion. Mais nous verrons dans une deuxième partie que l'application des idéaux mazziniens à la réalité de l'unification italienne fut plutôt chaotique. I. Mazzini est le chef de file d'un mouvement qui prétend concilier nationalisme, républicanisme et religion ( ) A. [...]
[...] De l'idée de la mission d'un peuple à celle de l'union des peuples européens, il n' y a qu'un pas que Mazzini franchit à la suite des ses échecs en Savoie. Réfugié à Berne, Mazzini et seize autres révolutionnaires (italiens, allemands et polonais) signent le 15 avril, le pacte de la Jeune Europe dans lequel figurent en exergue les principes de Liberté, Egalité, Humanité, Fraternité des peuples. La signature de ce traité par Mazzini parque la prise de conscience de la dimension européenne de son projet. [...]
[...] Il fut assassiné le 15 novembre 1848. Sa mort fut le signal d'une insurrection populaire qui exigea du pape la constitution d'un gouvernement démocrate et la déclaration de guerre à l'Autriche. Pie IX s'enfuit, se plaçant sous la protection de Ferdinand II. Une constituante proclama la fin du pouvoir temporel et l'institution d'une République dirigée par un trium virat dont faisait partie Mazzini. On observa un véritable raz de marée démocratique mazzinienne qui submergea l'Italie. Les mazziniens voulaient la reprise immédiate de la guerre et la formation d'une Italie Une et indivisible. [...]
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