Le personnage de Marie-Antoinette reste, maintenant depuis plus de 200 ans, une personnalité largement exploité par les historiens et commencent peu à peu à intéresser un plus large public à travers les nouveaux médias. Celle que l'on surnommait « l'Autrichienne » reste pour autant un personnage mal connu et mystifié, trop souvent accusée de maux dont elle n'était pas ou peu responsable et apparaît parfois plus que son roi Louis XVI, la dernière figure de l'Ancien Régime qui se termine comme se terminera sa vie.
Il serait donc intéressant d'essayer de faire une présentation de ce personnage grâce aux recherches qu'on put faire certains Historiens à propos de la dernière reine de la monarchie absolue française. Tenter de comprendre comment cette figure féminine de l'absolutisme, qui apparaît dans les premiers temps comme une jeune femme joviale, à la limite du juvénile dans nombre de ses représentations de l'époque qu'elles soient écrites ou artistiques, une femme qui épouse le roi de France, va devenir la bête noire du peuple français et désignée par nombre de personnes comme la responsable de tous les maux de son époque.
Tout d'abord et de manière rapide il est important de resituer le contexte historique dans lequel est la France lors de la vie de Marie-Antoinette. Sur le terrain européen et mondial, les luttes se poursuivent encore et toujours et la France connaît un nouveau déclin territorial avec la Guerre de Sept ans (1756-1763). En effet le royaume qui va briller sur la scène internationale tout au long du règne de Louis XIV, obtient l'antipathie d'une majorité des grands pays européens, et notamment de la dynastie des Habsbourgs.
Le 10 mai 1774, Louis XV (1710-1774) meurt à Versailles, laissant le royaume à son petit-fils le duc de Berry, qui prend alors le titre de Louis XVI (1754-1793). Le nouveau roi va alors devoir régner sur un royaume aux nombreux ennemis, en guerre sur tous les continents pour la sauvegarde de son patrimoine territorial qui sous Louis XVI retrouve un certain éclat, notamment avec le soutien que va apporter la France dans la très coûteuse Guerre d'Indépendance Américaine (1775-1783). De plus, le royaume est endetté par ses guerres, les ministres des Finances se suivent rapidement, d'aucun n'étant capable de réguler cette crise financière ou alors se voyant freiner par des opposants conservateurs de la société des Trois ordres et ses privilèges. Pour ne pas arranger les choses, les récoltes sont mauvaises, les famines fréquentes et les débordements financiers d'une Cour qui se magnifie grèvent un budget qui ne peut tenir longtemps le pouvoir en place et mènera le royaume vers la Révolution Française en 1789. Le XVIIIe siècle est aussi celui des Lumières et montre un rayonnement culturel important, surtout dans les milieux nobles.
C'est dans cette période de troubles et de doutes que va vivre Marie-Antoinette.
[...] Partie La jeunesse de l'Archiduchesse Marie-Antoinette, page 2 à 4. L'héritière des Habsbourgs, page 2 & 3. La nouvelle dauphine du royaume de France, page 3 & 4. Partie II: La reine qui fit rayonner Versailles, page 5 à 7. La reine à la pointe de la mode, page 5 & 6. La reine et les Arts, page 6 & 7. Partie III: Marie-Antoinette la dernière reine de France, page 8 à 10. La reine de France, jusqu'à la Révolution Française, page 8. [...]
[...] Pourtant, Marie- Antoinette continue de refuser les mains qui lui sont tendues et elle pousse à la guerre, persuadée que c'est de là que viendra le salut, la délivrance. Depuis les terribles journées d'octobre 1789, elle est quasi captive de la nation avec sa famille. Les épreuves ont fait d'elle une mère admirable, une épouse exemplaire qui, à défaut d'amour, a de l'estime et de l'affection pour l'homme maladroit, mais bon que le sort lui a donné. Elle fait face avec courage et dignité aux grandes journées révolutionnaires, car c'est sur elle que se cristallisent les haines populaires: elle n'est plus que l'infâme, la bête féroce dont il faut arracher le cœur Le 13 août 1792, elle se retrouve enfermée avec les siens dans le vieux donjon du Temple. [...]
[...] Reine de la mode elle tient à moderniser le protocole. De plus, la beauté qui lui est tant flatée en fait une formidable égérie pour les marchands suivant la cour. La reine devint vite la reine de la mode et faisait vendre dans les boutiques. On disait que la Reine avait hérité le tempérament léger de son père François, duc de Lorraine et né à Nancy. La Reine se mit à lancer les modes et la jeune, mais ambitieuse modiste Rose Bertin en profitait largement. [...]
[...] Pourtant, l'innocence des premiers pas ne dure pas. En effet, la dauphine se perd vite dans la spirale du monde de la cour de Versailles. Son époux la délaisse, en effet le dauphin Louis est un homme intelligent, amoureux de la chasse, mais il est d'une timidité extrême et reste un homme maladroit et est dépourvu de caractère. Il faut également ajouter à cela qu'une malformation non opérée retarde la consommation du mariage. D'un autre côté, Marie-Antoinette est entrainée et manipulée par les soeurs du dauphin qui l'entraîne dans les folies et la débauche de la jeune noblesse, la pousse à haïr la comtesse du Barry, maîtresse officielle du roi Louis XV. [...]
[...] Marie-Thérèse d'Autriche (1717-1780), impératrice d'Autriche et reine de Bohême et de Hongrie (1740-1780), elle était la fille du Saint Empereur romain germanique Charles VI. En 1736, elle épousa François Stéphane de Lorraine. De leur union naquirent seize enfants, dont les futurs empereurs Joseph II et Léopold II, et Marie-Antoinette. L'héritière née donc dans une famille de la haute noblesse, comme le voulait la culture de l'époque elle passe une enfance encadrée par les diverses gouvernantes chargées de son éducation. Sa voie est déjà toute tracée par sa mère, qui envisage de la marier au petit-fils de Louis XV. [...]
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