Le 28 floréal an XII un sénatus consulte instaure le titre de « Maréchal de l'Empire », attribué tout d'abord à 16 personnes choisies parmi les généraux les plus distingués. Ce titre n'a pourtant rien de réellement novateur. On peut considérer que c'est le rétablissement déguisé du titre de Maréchal de France que la Convention avait supprimé le 21 février 1793. On peut rapidement affirmer que le but principal de Napoléon en instaurant cette distinction honorifique était d'élever ses amis et fidèles compagnons d'armes au-dessus de leur statut de guerrier et ainsi désarmer les récalcitrants par ces grandes satisfactions d'amour-propre. Titres et honneurs faisaient partie du système napoléonien.
Il est difficile de parler des Mar de N de manière unie tant leur origine, parcours et destins furent variés, mais c'est Napoléon qui forme leur unité, ils lui doivent tout. On peut donc se demander en quoi la carrière de ces hommes a pu influer sur l'époque et ce qu'ils on pu lui apporter.
[...] Moncey était destiné à une belle carrière judiciaire, mais il s'échappa à moins de 15ans pour s'engager dans le régiment de Condé-Infanterie. Après plusieurs fuites de ce genre, ces parents le laissèrent aller à cette carrière militaire. Les exemples sont nombreux de l'attraction exercée par l'armée sur les jeunes bourgeois, surtout au début du nouveau régime où l'accès aux plus hauts grades devenait possible. A. Une incroyable ascension Inattendu : Certains avaient déjà une petite carrière militaire avant même le début de la Révolution, mais tous doivent à Napoléon leur ascension. [...]
[...] Il dit : On est devenu trop grand seigneur, on ne se remue pas, on dort. Murat n'aspire qu'à régner à Naples et il lui arrive de ne même plus répondre aux appels militaires de N. Les mar commencent à accuser l'Emp à cause de son entêtement à faire la guerre, on affirmera pendant la Restauration qu'il est le seul obstacle à la paix. La majorité des mar semble donc abandonner peu à peu mais ils affirment qu'il en est le seul responsable : il leur a donné des biens immenses et les empêche d'en jouir. [...]
[...] On peut donc voir qu'il existe un rapport de domination entre N et ses mais la plupart du temps à un degré moindre que Berthier, il s'agit plus souvent d'admiration des militaires pour leur empereur. Admiration : La plupart cherchaient à tirer des avantages de la situation dans laquelle l'Emp les avait placés et N restait la pièce maîtresse de toutes les promotions. Les Mar ont tous sans exception cherchée à flatter N même si certains ne cherchaient qu'à plaire au tout-puissant, N ne savait plus lui-même en qui il pouvait porter sa confiance et il lui arrivait fréquemment de changer d'avis au sujet de ses maréchaux. Un certain poids sur Napoléon ? [...]
[...] On peut quand même se demander si les mar avaient un réel poids sur l'Emp Il arrivait à N de consulter ses Mar mais peu avaient réellement de poids sur lui. Bessières était un des seuls à avoir le courage de ne pas toujours approuver son désintérêt ne lui donnait que plus de poids. Mais c'est encore une exception, N veut être le seul à décider. Il donne beaucoup de pouvoir à ses Mar, mais toujours sous son contrôle. Poids et popularité C. Popularité des maréchaux Peuple : il les a poussé à être généreux avec le peuple, ce qui leur fait jouir d'une certaine popularité. [...]
[...] Origine et Ascension II. Poids et popularité dans l'Empire III. Fin des Maréchaux On peut commencer par citer les Maréchaux de l'Empire qui furent au total 26 : La promotion du 19mai 1804 nomma Berthier, Murat, Moncey, Jourdan, Masséna, Augereau, Bernadotte, Soult, Brune, Lannes, Mortier, Ney, Davout, Bessières, Kellermann, Lefebvre, Pérignon et Sérurier. Puis virent en 1807 Victor, en 1809 Macdonald, Oudinot, Marmont, en 1811 Suchet, en 1812 Gouvion-Saint-Cyr, en 1813 Poniatowski, et en 1815 Grouchy. I. Origine et Ascension 1 Origine sociale Deux groupes : Ces 26personnages qui marquèrent l'histoire de l'Empire avaient des origines sociales très diverses, ils sont issus de toutes les classes de la société et on pourrait en réalité les partager en 2 catégories : d'un côté les nobles de robes et d'épée ainsi que les hauts bourgeois touchant à la noblesse, et de l'autre côté les membres de familles roturières. [...]
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