Mao Zedong

Résumé du document

Plus de 20 ans après son décès, le Président Mao Zi Dong reste l'emblème de la République Populaire de Chine. A tel point que son effigie trône toujours au dessus de la porte de la Paix Céleste, entrée principale de la Citée Interdite. Ce tableau, ornant le mur de la Citée faisant face à la place Tian An Men, illustre à quel point les destins de Mao et de la Chine sont confondus. La Chine ne serait en effet pas parvenu à son actuel taux de croissance de près de 10% si Mao n'avait pas été là, et Mao n'aurait pas été l'homme qu'il a été si la Chine n'avait pas eu besoin de lui, au moins au tout début de l'histoire de la R2publique Populaire.

Extraits

[...] Bibas et L-A Attal, Ellipses Histoire du XXème siècle, Tome 3 LA recherche d'un nouveau monde, S. Berstein et P. [...]

[...] Ce retour a été favorisé par les échecs des mesures prises par les réformateurs, tels Deng Xiaoping, à compter de 1961. C'est principalement à compter de cette Révolution Culturelle que la tendance autoritaire de Mao Zi Dong apparaît. En effet, sous couvert de vouloir faire progresser la Chine, les Gardes Rouges commettent un nombre incalculable d'exactions. Les intellectuels en sont la cible principale. Outre leur exil forcé à la campagne, où ils sont contraints d'effectuer des travaux agricoles, les jeunes communistes inventent de multiples façons de les humilier. [...]

[...] L'étape de la Longue Marche est capitale pour Mao. S'il s'agit pour la future Armée Rouge d'une longue retraite destinée à fuir les forces du Guomindang, elle a permis l'avènement de Mao. En effet, au début de ce périple, Mao est totalement discrédité. Sa théorie de l'encerclement de la ville par la campagne a échoué. Mais, la Longue Marche a permis de répandre les thèses de Mao Zi Dong dans la plus grande partie de la Chine. La résistance du Grand Timonier aux assauts des nationalistes, mais également de groupes armés locaux hostiles aux Chinois Han, a énormément contribué au charisme de l'homme. [...]

[...] Mais, l'influence de Mao au sein du PCC a varié entre la création de la République et sa mort, en 1976. Au début du régime, la confiscation des terres est votée. La propriété privée des moyens de production reste temporairement légale, mais ce dans le simple but de profiter du développement de l'industrie. Rapidement, la Chine va voir son économie se redresser du fait de la collectivisation de la production mais également grâce à l'émergence d'un sentiment de solidarité, de fierté nationale. [...]

[...] A l'issue de la Deuxième Guerre Mondiale, Mao rompt avec Tchang, contre l'avis des soviétiques. Cet évènement est d'autant plus mal pris par ces derniers que Staline en personne s'était prononcé pour le maintien de l'alliance. Il est possible d'y voir l'amorce de la rupture entre communistes soviétique et chinois, même si leur collaboration va perdurer jusqu'à la fin des années 1950. De la rupture de l'alliance entre communistes et nationalistes nait une nouvelle guerre civile, dont Mao est le vainqueur. [...]