En 1947, un jeune Bédouin découvrait une grotte contenant des manuscrits conservés dans des jarres de terre. Il ne se doutait pas qu'il venait de mettre la main sur un trésor d'une valeur inestimable et qui fit dire à l'archéologue Albright que cette découverte était " la plus importante du XXe siècle".
Quelle importance peuvent bien avoir ces manuscrits, souvent retrouvés en piteux état, qui passionnent, depuis plus de cinquante ans, les scientifiques, les religieux de différentes confessions et le grand public ?
Le site de Qumrân, situé au bord de la mer Morte, offre à l'humanité des centaines de morceaux de manuscrits religieux dont l'époque de rédaction est antérieure à toutes les sources juives et chrétiennes connues jusqu'alors. Ils sont tous conservés dans leur langue d'origine, sans les modifications qu'exige nécessairement le passage dans une autre culture (traduction et interprétations des copistes).
Pour ne prendre que l'exemple de la bible actuelle, on sait qu'elle a été "compilée" par des érudits lors du Concile de Nicée en 325 sous l'empire de l'Empereur Constantin.
Ces documents promettaient donc de mieux comprendre les grandes transformations de la pensée religieuse à cette époque antérieure à la venue de Jésus-Christ. Ils ont également le potentiel de nous éclairer sur les choix faits lors de l'élaboration du canon de la Bible : pourquoi certains textes ont été choisis plutôt que d'autres et est-ce que le message originel n'a pas été trop égratigner lors de ses multiples copies et transcriptions ?
Le hasard a voulu que ces manuscrits soient découverts à la veille de la création de l'Etat d'Israël !
On comprend mieux alors, devant l'ampleur des enjeux, que cette découverte provoqua un cataclysme dans les milieux religieux et scientifiques et c'est pourquoi on assista, depuis les années cinquante, à une série de batailles entre les savants (...)
[...] L'âme humaine singulière émane de l'âme universelle unifiée. Les commentaires approfondis que fit Averroès des œuvres d'Aristote furent traduits en latin et en hébreu et eurent une influence considérable tant sur la scolastique chrétienne que sur la philosophie dans l'Europe médiévale et sur les philosophes juifs du Moyen Âge. Son œuvre la plus importante est Tahafut al- Tahafut («!l'Incohérence de l'incohérence!»), réfutation d'un ouvrage du théologien islamique al-Ghazali sur la philosophie. Averroès écrivit aussi des ouvrages de médecine, d'astronomie, de droit et de grammaire. [...]
[...] Teicher, de l'université de Cambridge, Paul est le Prêtre Impie. Otto Betz, de l'université de Tübingen, suggère que Jean-Baptiste vécut à Qumrân. Norman Golb, de l'université de Chicago, soutient que la bibliothèque de Qumrân provenait en réalité de Jérusalem et représente les concepts du judaïsme prédominant. Selon Lawrence Schiffman, de l'université de New York, les doctrines fondamentales de la secte de Qumrân ne sont pas de caractère essénien, elles sont sadducéennes. Jose O'Callaghan affirme que des fragments de l'évangile de Marc, ainsi que des Actes des Apôtres et de l'Épître aux Romains de Paul, ont été trouvés parmi les textes d'une des grottes de Qumrân. [...]
[...] Et ensuite toute la Congrégation de la communauté bénira chacun selon sa dignité. Et c'est selon ce rite qu'ils procéderont en tout repas quand ils seront réunis au moins à dix personnes (Règle annexe, II, 11-22) Charité fraternelle Ils se réprimanderont l'un l'autre dans la vérité et l'humilité et la charité affectueuse à l'égard de chacun. Que l'on ne parle point à son frère avec colère ou en grondant (Règle, 24-VI, Je ne rendrai à personne la rétribution du mal : c'est par le bien que je poursuivrai un chacun ; car c'est auprès de Dieu qu'est le jugement de tout vivant, et c'est Lui que paiera à chacun sa rétribution. [...]
[...] ou IIe siècle apr. J.-C., cette différence aurait-elle une grande importance en ce qui concerne son potentiel destructeur pour la doctrine chrétienne ? Ces réflexions nous mènent à une autre perle de l'argumentation de Baigent et Leigh. Ils présument que quelque chose, dans ces mystérieux manuscrits anciens, pourrait gravement saper la doctrine ou la foi chrétiennes. Complément d'informations sur Jésus par Jean-Pierre Sara : D'abord, il semble faux de dire que l'on ne connaît rien de son apparence physique. Sinon pourquoi y aurait-il cette quasi-unanimité dans la représentation iconographique ? [...]
[...] Dans ce dossier, E. Puech relève à la suite de J. Starcky l'importance d'un texte montrant que l'attente du nouvel Elie, déjà attestée en Ml 3:23, était bien présente à Qumrân, comme précurseur des deux Messies. La tradition chrétienne verra en Jean Baptiste le nouvel Elie. D'après un article de Bibliorama daté du 31 janvier 2000 : Les moines de Qumran se considèrent comme le " reste d'Israël " ceux de la voie parfaite l'armée de Dieu en vue du combat apocalyptique qui se déroulera bientôt entre la Lumière et les Ténèbres. [...]
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