Le Luxembourg, petit pays de 2 586 Km² pour environ 450 000 habitants, avec une importance géographique moindre, est l'un des membres fondateurs de l'Europe, et a beaucoup contribué à l'organisation d'une Europe à caractère supranational, mais aussi à son évolution. En effet, le Luxembourg a joué un rôle prépondérant dans la fondation de la Communauté Economique du Charbon et de l'Acier (CECA) en 1951, puis dans un deuxième temps en 1957 lors du Traité de Rome ratifiant la Communauté Economique Européenne (CEE), ainsi que dans l'Euratom. Ce petit pays eut une importance majeure, par exemple en 1952 où sa capitale devint le siège provisoire de la CECA, et par la même occasion la première capitale européenne, laissant présager un futur rôle central dans l'Europe. La fusion des institutions de 1965 témoigne du fait que la ville du Luxembourg devient avec Bruxelles et Strasbourg le troisième pôle de l'Europe, selon la volonté de Robert Schuman qui voyait en ce pays une place politique et géographique centrale et indépendante. Il est cependant important de préciser que cette volonté résulte d'une réalité économique et culturelle. Le Luxembourg est un pays riche de la « Vieille Europe » où l'on parle couramment trois langues (Luxembourgeois, Français et Allemand). Cette monarchie constitutionnelle s'exprime à travers d'importants personnages luxembourgeois au début de l'histoire de l'Europe, des acteurs majeurs de la construction européenne, comme Robert Schuman (1886-1963) Joseph Bech (1887-1975), Charles Léon Hammes (1898-1967) ou encore Pierre Werner, qui ont a jamais lié le destin du Luxembourg à celui de l'Europe.
[...] C'est aussi au peuple luxembourgeois que fut décerné le prix Charlemagne en 1986 pour le récompenser de son attitude pro- européenne. On a pu constater que le rôle du Luxembourg était avant tout celui d'un conciliateur et d'un défenseur du droit des traités. Le pays cherche également à renforcer sa politique de coopération au développement européen et à prendre en compte les intérêts spécifiques des pays en voie d'intégration ou de développement lors de l'élaboration des stratégies économiques, commerciales, sociales et financières de nombreuses organisations internationales comme l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique), le FMI (Fond Monétaire International), la Banque Mondiale et bien sûr l'ONU. [...]
[...] Le nombre des exploitations agricoles a diminué des 2/3 depuis 1961. On obtient finalement 3700 exploitations environ en 1991. En outre un déficit compensé par une superficie moyenne des exploitations qui a plus que doublé : de 15 à 40 ha. L'ancien régime aux structures agraires (la forêt étant caractéristique de ce pays avec ha) et artisanales traditionnelles a été fréquemment ébranlée par un problème de sous production du aux guerres et aux épidémies. Problèmes économiques qui n'ont pris fin que lors de la seconde moitié du XIX° siècle. [...]
[...] L'équilibre européen centré sur le Luxembourg et les autres pays fondateurs qui n'ont cessé de s'investir au fil du temps, sera-t-il remis en cause au profit d'une fédération sans véritables meneurs ? Annexes Les armoiries du Grand Duché Le Parlement européen installé au Luxembourg Schuman, Robert (1886-1963), homme politique français, président du Conseil (1947-1948) et ministre des Affaires étrangères (1948-1953), qui est à l'origine du plan qui a donné naissance à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), premier pas vers l'« Europe des Six Né à Luxembourg, Robert Schuman grandit en Lorraine, région annexée par l'Allemagne après la guerre de 1870, et qui n'a été rendue à la France qu'en 1918. [...]
[...] Schuman a en effet signé à Paris en mai 1952 un traité instituant une Communauté européenne de défense (CED). Mais ce projet, ambitieux pour les mentalités de l'époque, les plaies de la guerre étant à peine refermées, n'est pas ratifié par le Parlement : il rencontre la ferme opposition des gaullistes et des communistes. Schuman devient par la suite ministre de la Justice dans le gouvernement d'Edgar Faure en 1955 et 1956. À la fin de sa vie, il se consacre pleinement à la construction européenne, en tant que président du Mouvement européen (1955), puis de l'Assemblée européenne (futur Parlement européen) entre 1958 et 1960. [...]
[...] Le Luxembourg s'affirme comme étant un des pôles économiques et monétaires de notre Union. En effet, il s'agit d'une économie postindustrielle puisque le secteur des services domine largement l'économie luxembourgeoise (secteur tertiaire) avec plus de 70% du PIB (Produit Intérieur Brut) consacré à celui-ci. Dans cette part prépondérante du PIB, le secteur bancaire est le plus important, mais celui des compagnies d'assurance occupe tout de même 12% du PIB. En outre, malgré sa superficie de seulement 2586 le Luxembourg jouit d'un réseau de transports très diversifié et couvrant l'ensemble du territoire : chemins de fer, réseau national de routes de 2876 Km, aéroport du Luxembourg (qui reçoit 1,6 millions de passagers par mais également le port de Mertert. [...]
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