Londres
Londres, née suite à l'invasion romaine des îles britanniques en 43 après JC, est surnommée la « Babylone moderne », « the world city » ou encore la « golden city » : Elle est à elle seule la représentation parfaite du microcosme de l‘univers du XIXe. La métropole évolue considérablement sous l‘ère victorienne de la seconde moitié du XIXe. Bien que l‘ère victorienne désigne les années de règne de Victoria Ière du Royaume-Uni, de 1837 à 1901, les historiens fixent généralement son début au Reform Act de 1832. Cette époque Victorienne est caractérisée par des innovations technologiques, des changements démographiques, sociaux et culturels qui modifient en profondeur le visage de la ville.
La ville de Londres peut-elle être considérée comme une ville « moderne » sous le règne de la reine Victoria ?
[...] Les maladies contagieuses se propagent rapidement, l'espérance de vie est faible et le taux de mortalité élevé (ex de la grande puanteur de 1858 qui amena la construction d'égouts à grande échelle et une nouvelle politique appelée révolution sanitaire La mise en place de ces égouts changea radicalement les conditions sanitaires des londoniens, et surtout des populations les plus pauvres. Londres est donc un espace contrasté de luxe et misère : hiérarchies sociales dominent au 19e. Londres, lieu d'ardents combats politiques et sociaux Il semble que le laisser-faire prôné en terme d'urbanisation soit le même quant il s'agit de l'administration de la ville. [...]
[...] La grande industrie tient une place modeste dans cette structure au profit de la petite industrie traditionnelle même si des actifs travaillent dans le secteur secondaire (textile, bâtiment, chaussure, bois . ) des Londoniens qui travaillent sont des artisans et des petits commerçants. (architecture métalliques notamment au 19e siècle : gares, le Crystal Palace de l'exposition universelle en verre ) le développement du commerce)Les infrastructures se désenclavent progressivement du centre grâce au bon système de communication avec le reste du pays : ponts, routes, canaux, puis voies ferrées. En 1851, on compte d'actifs ( personnes) dont d'hommes et de femmes. [...]
[...] Un parti progressiste contribue, au sein de ce Conseil, à déterminer les contours d'un socialisme municipal de grande portée. C'est aussi à Londres que Karl Marx et Friedrich Engels sont chargés de rédiger un Manifeste du Parti communiste après le 2e Congrès de la Ligue des communistes, en 1847. Londres est le théâtre de l'activisme et du terrorisme des fenians irlandais à partir des années 1860. Ces nationalistes irlandais choisissaient la violence pour lutter contre la présence britannique. Grandes manifestations de chômeurs de 1886 et 1887, souffle un vent révolutionnaire ; la ville de quelques dures grèves, dont celle, célèbre, des dockers en 1889. [...]
[...] La ville, au service de l'argent, du commerce et de la production industrielle Londres est une ville commerciale : les activités commerciales se développent : petits et grands magasins naissent dans la ville + la banque, les assurances, la bourse + le rôle judiciaire et administratif s'accroît + La capitale des affaires est aussi celle des plaisirs, des arts, des lettres, elle attire les visiteurs, sa vie mondaine exerce une attraction irrésistible sur les élites sociales . l'industrie employait, en 1861 par exemple, un Londonien sur cinq, d'aucuns surexploités dans les industries de la confection à domicile Ex : Le West End se développe avec le commerce de qualité. Harrods devient le phare de ce nouveau type de vente. [...]
[...] William Booth (pasteur méthodiste britannique) fut l'un des premiers à donner une définition du terme de bidonville et le fondateur de l'Armée du salut en 1878. Il se démarqua par sa mission et son travail dans l'assistance aux pauvres . Conclusion : Londres est donc au XIXe siècle le symbole du Britania Rules the World. En pleine expansion urbaine, la ville connait également un centre dynamique, la City est la place financière majeure. Toutefois cette expansion peu apparaître comme anarchique, aucun plan d'urbanisme comme celui d'Haussmann est n'est engagé, elle garde un caractère hétéroclite. [...]
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