Les dessous de la féminité : le porte-jarretelles

Résumé du document

Dossier sur l'histoire du porte-jarretelles, et anecdotes...

Extraits

[...] Les femmes adoptèrent le porte-jarretelles, à partir de 1893, lorsque la mode imposa le corset qui s'ornait de jarretelles pour soutenir les bas. L'affiche du film L'Ange bleu avec Marlène Dietrich vêtue d'un porte-jarretelles dans une pose provocante, à donner ces premières lettres de noblesses à cette pièce de lingerie. Après la guerre, les Américains révolutionnent l'univers du bas et répandent les bas nylons, très pratiques. C'est ainsi que sonna le glas du porte-jarretelles. Dans les années 60 le porte-jarretelles est détrôné par le collant, qui beaucoup mieux adapté à la mini jupe. [...]

[...] En France 10 à 15% des femmes déclarent en porter . Les bas sont des éléments indissociables du porte-jarretelles en soie, en nylon, résille, avec des motifs variés, uni ou auto fixant, les femmes ont aujourd'hui l'embarras du choix dans les boutiques spécialisées ou en ligne, sur Internet ! Mais revenons tout d'abord sur le passé mouvementer du porte-jarretelles et montrons en quoi le porte-jarretelles à bien failli ne jamais voir le jour. Tout d'abord la lingerie est un des vêtements les plus laborieux à confectionner et peut être constituée de 15 à 30 éléments différents : des agrafes, des dentelles, des broderies ou des ornements : la réalisation d'un soutien-gorge peut prendre jusqu'à 20 minutes. [...]

[...] Le porte-jarretelles était né ! Voila ce qui circula durant bien des années, la rumeur s'ancra tant et si bien que l'on cru vrai. Mais levons le voile sur ce canular : En 1983, Jacques Lob, scénariste de bandes dessinées, se voit confier la rédaction en chef d'un hors-série du mensuel L'Écho des savanes, consacré aux images sexy du passé, aux dessous rétro et aux vieilles photos coquines. Dans son éditorial, Jacques Lob s'attarde particulièrement sur l'accessoire indispensable de toutes les pin-up : le porte-jarretelles. [...]

[...] Une jarretelle est un ruban élastique muni d'une pince à l'une de ses extrémités et servant à fixer les bas au porte-jarretelles. Tandis que la jarretière est une bande d'étoffe nouée, attachée ou glissée sur la jambe pour retenir le bas. Inventé au Moyen-âge, cette pièce de vêtement devient très rapidement un accessoire de séduction. Plus ou moins ornée, elle ne se modifie guerre avec le temps jusqu'à l'invention de l'élasticité. C'est en 1900 que la jarretelle supplante la jarretière même si cette dernière connaît toujours un certains intérêt chez les jeunes femmes et les mariées. [...]

[...] Les années 1980 vont redonner des heures de gloire au porte-jarretelles. De nos jours, les femmes qui arborent le porte-jarretelles l'associent à une volonté de séduction, d'élégance, de raffinement, voire leur sophistication. Anecdotes sur le porte-jarretelle : Gustave Eiffel aurait eu coutume de plaisanter avec son épouse sur ses bas qui ‘tirebouchonnaient' de façon disgracieuse autour de ses jambes. Agacée par les remarques de son mari, Madame Eiffel lui aurait alors dit un jour : bien ! Mon ami ! [...]