L'entre-deux-guerres est une période particulière. Bien que très courte, elle est très fortement chargée idéologiquement. Les ligues de l'entre-deux-guerres introduisent à coup sûr, de véritables bouleversements dans la structure traditionnelle des droites en France. S'inscrivant d'abord dans la veine nationaliste des droites bonapartiste ou légitimiste, les ligues se radicaliseront pendant les années 30, certaines ne cherchant même plus à cacher leur parenté avec d'autres organisations fascistes en Europe
[...] avec les fichiers. Il crée alors le Faisceau, avec notamment l'aide d'Antoine Rédier, qui partira des Jeunesses patriotes avec militants. Bien que le Faisceau sera abondamment financé, particulièrement par les patrons catholiques des textiles du Nord, comme Eugène Mathon, ou encore Serge André, il n'aura jamais plus de militants. Organisé de manière paramilitaire, il est organisé en différents faisceaux, celui des combattants, des producteurs, des jeunes, ou encore des universitaires. Son idéologie reste relativement simpliste, surtout anti-bourgeoise et corporatiste. L'ambition de base qui était de toucher surtout les milieux ouvriers est un échec. [...]
[...] Vivant sur le mythe d'un coup d'état communiste, les cagoulards lancent la rumeur d'une menace sur l'Etat français le 15 et 16 novembre 1937. Après enquête, le ministre de l'intérieur, Max Dormoy, découvre la supercherie, ils sont arrêtés. L'extrême droite française se mobilise alors, et alors que la guerre éclate un contrat est passé : la liberté sera rendue aux cagoulards s'ils s'engagent. La plupart vont de cette manière rejoindre le pétainisme. La violence sera présente jusqu'au bout dans l'histoire trouble de ce mouvement puisqu'un ancien cagoulard, Collette, tire sur Déat et son protégé P.Laval. [...]
[...] Homme incontournable de l'entre deux guerres, de son vrai nom Sportuno, Coty admirent deux hommes, Tino Rossi et Napoléon. Employé comme vendeur dans un grand magasin, il développe un véritable talent commercial qui fera sa fortune. En 1922, il rachète un journal, le Figaro, et commence à financer tous les mouvements d'extrême droite. Lui-même élu sénateur en Corse, il sera par deux fois invalidé, ce qui nourrira sa haine de la République. En 1928, voulant davantage toucher la clientèle populaire, il lance l'Ami du peuple, qui tirera à exemplaires. [...]
[...] L'idéologie élémentaire est celle du fascisme : racisme biologique, souhait du retour aux valeurs germaniques, double négation du capitalisme et du socialisme. Le mouvement contre la "démocratie des jouisseurs" se durcit. De plus en plus antisémites, les militants sont souvent armés. Bucard est d'ailleurs financé par l'Italie fasciste, et à partir de 1936/37 par les nazis. En 1935, a lieu une rencontre internationale à Montreux, à la "commission permanente pour l'entente du fascisme universel", la France est représenté par Bucard et son mouvement. La ligue de Bucard sera dissoute dans le cadre de la loi de juin 1936. [...]
[...] Ainsi, la "Congrégation de l'Index" en 1914 à Rome rend un rapport qui stipule que sept livres de Maurras, ainsi que la revue de l'A.F. sont en contradiction avec la doctrine chrétienne. Mais il faudra attendre que Pie XI rouvre le dossier après la guerre. En 1926, il met en garde les catholiques français contre le paganisme et le rôle de directeur de conscience de Maurras, en 1928, il les menace d'excommunication, excommunication que Pie XII finira par lever en 1939. [...]
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