Libéralisme de la Restauration, Monarchie de Juillet, hommes et les idées, 1814-1848, Révolution française, Napoléon Bonaparte, Charte constitutionnelle, Charles X, loi Guizot, Ancien Régime, journées révolutionnaires
En 1815, partout en Europe, la Restauration met fin à l'expérience révolutionnaire et napoléonienne. Face au risque d'un retour à l'Ancien Régime et à l'autoritarisme royal, une vague de mouvements avec des préoccupations communes se développe. Ce courant s'appelle le libéralisme. En France, les libéraux parviennent au pouvoir à l'issue de la Révolution de 1830 et introduisent de nouveaux principes et de nouvelles pratiques dans la vie politique. Nous allons d'abord étudier les grandes idées du libéralisme puis nous nous intéresserons à l'engagement politique des libéraux de la Restauration à 1848.
[...] Ils sont influencés par le modèle britannique où parlementarisme et monarchie assurent la stabilité politique et sociale. Ainsi, les deux socles fondamentaux de l'orléanisme sont le libéralisme politique et la conservation sociale. Malgré ces points communs, l'orléanisme est divisé en deux grandes tendances sous la Monarchie de Juillet : - le principal penseur du régime, François Guizot, refuse la souveraineté du peuple à laquelle il oppose la souveraineté de la raison. La propriété étant le gage de la sagesse, il est partisan d'un régime censitaire limité aux possédants. [...]
[...] Après une période de troubles, ce régime se stabilise entre 1836 et 1847. Quel en est son bilan du point de vue politique ? L'instauration d'un régime parlementaire. La pratique du parlementarisme s'installe en France. La Chambre des députés, qui est l'émanation de la grande bourgeoisie, est composée de fortes personnalités cultivées et de grands orateurs et elle a un rôle fondamental dans la vie politique alors que la Chambre des pairs perd de son importance. C'est la Chambre des députés qui fait et défait les ministères. [...]
[...] Le libéralisme de la Restauration à la Monarchie de Juillet : les hommes et les idées (1814-1848) En 1815, partout en Europe, la Restauration met fin à l'expérience révolutionnaire et napoléonienne. Face au risque d'un retour à l'Ancien Régime et à l'autoritarisme royal, une vague de mouvements avec des préoccupations communes se développe. Ce courant s'appelle le libéralisme. En France, les libéraux parviennent au pouvoir à l'issue de la Révolution de 1830 et introduisent de nouveaux principes et de nouvelles pratiques dans la vie politique. [...]
[...] Les libéraux au pouvoir (1830-1848) La Monarchie de Juillet est la grande époque du libéralisme. La Charte révisée de 1830 apporte des changements limités, mais importants. La religion catholique n'est plus religion d'État et le pouvoir législatif partage désormais l'initiative des lois. En outre, si la responsabilité du gouvernement devant les Chambres n'est pas affirmée par la Charte, comme la Révolution de 1830 s'est faite sur ce problème, ce principe s'installe sous la forme de la pratique dite de la « double confiance », qui veut que pour se maintenir un ministère doit avoir la confiance du roi et des Chambres. [...]
[...] Après une phase de modération, le roi Charles X tente alors de rétablir ses prérogatives. En 1830, ce sont donc deux conceptions du régime qui s'opposent. Celle des libéraux, majoritaires à la Chambre, qui veulent un régime parlementaire. Celle du roi et d'une grande partie de la noblesse qui donne le primat au roi. Comme la Charte n'est pas explicite sur ce point, et qu'il n'est pas possible pour la Chambre d'introduire des amendements, seule la force peut trancher le conflit. [...]
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