À cette époque, le libéralisme ne concerne que le Royaume-Uni. Le libéralisme mélange plusieurs choses, il n'y a pas de doctrine codifiée. Historiquement, les libéraux font partie des Whigs (XVII° siècle). C'est une sorte de paternalisme militant qui passe par le gouvernement des élites. L'esprit des Lumières est présent dans ce mouvement. Le progrès passe par le changement. Beaucoup d'historiens ont été libéraux, comme Guizot et Tocqueville ; mais il y eut aussi et surtout des économistes, comme Ricardo ou Say, pour qui le changement économique est à la base des progrès politiques.
Il n'y a pas de méfiance envers le peuple à la différence de la Réaction, mais celui-ci doit d'abord être formé, éduqué. Le libéralisme marche avec le temps. Il suit les évolutions et s'y adapte. Il est opposé au principe de la Réaction. Pour les libéraux, l'Etat doit être gendarme, il doit seulement utiliser ses pouvoirs régaliens. Les libéraux prônent un repli sur l'individu, ils affirment le concept de méritocratie. On parle alors à ce sujet de « capacité ».Les libéraux pensent que la loi, la justice sont les garantie des libertés essentielles et globales telles que la liberté personnelle, et les libertés collectives comme la liberté de presse ou d'association. Les libertés économiques d'entreprise, de contrat, sont ainsi reconnues par les libéraux. Les libéraux reconnaissent les organisations professionnelles. La Grande-Bretagne est la première à tolérer les syndicats.
Les libéraux veulent l'égalité devant la loi et l'impôt surtout. Ils refusent une société égalitariste, car les différences entre les individus sont normales selon eux. La solidarité est pour eux, le filet ultime de protection. Ce n'est pas à la puissance publique de corriger les différences, elle doit seulement empêcher la grande misère, mais ne pas encourager l'assistance.
[...] Vers 1847-1848, la Campagne des Banquets, orchestrées par des réformistes, est mise en place dans le but d'élargir le corps électoral. Or, les pouvoirs publics interdisent le dernier banquet à Paris. Le 24 février, une manifestation se transforme en Révolution. Le 25 février, Louis-Philippe abdique et la République est proclamée. Bibliographie Histoire du libéralisme en Europe, de Philippe Nemo et Jean Petitot , chez Puf Le Libéralisme et les origines de la théorie sociale en Europe, de Steven Seidman , chez Puf, 2001. [...]
[...] Beaucoup d'historiens ont été libéraux, comme Guizot et Tocqueville ; mais il y eut aussi et surtout des économistes, comme Ricardo ou Say, pour qui le changement économique est à la base des progrès politiques. Il n'y a pas de méfiance envers le peuple à la différence de la Réaction, mais celui-ci doit d'abord être formé, éduqué. Le libéralisme marche avec le temps. Il suit les évolutions et s'y adapte. Il est opposé au principe de la Réaction. Pour les libéraux, l'Etat doit être gendarme, il doit seulement utiliser ses pouvoirs régaliens. Les libéraux prônent un repli sur l'individu, ils affirment le concept de méritocratie. [...]
[...] La censure sur la presse est supprimée. Augmentation du corps électoral qui passe de à électeurs, ce qui est malgré tout assez faible. C'est encore la naissance des Capacités, qui permet aux hommes ayant atteint un niveau de diplômes suffisant de participer à la vie politique locale, même s'ils ne payent pas assez d'impôts. L'organisation des forces politiques Elle est beaucoup plus ouverte au changement. S'ébauche un système bipartisan, divisé entre Résistance conservatrice, et Mouvement libéral : L'élection des Conseils municipaux est autorisée : L'élection des Conseils généraux est autorisée. [...]
[...] Le souverain perd de son pouvoir. En 1836, c'est la dernière fois que le souverain renverra un gouvernement de son propre chef. Le chef du gouvernement, le Premier Ministre, dirige le gouvernement dans le cas d'un système collégial, le Cabinet. Les liens sont plus étroits avec le parlement, car le gouvernement est responsable devant lui. De ce fait, le Premier Ministre doit aussi être le chef de la majorité du parlement. De ce fait encore, le chef du gouvernement est un chef de parti. [...]
[...] Néanmoins, le cens est augmenté en Irlande de manière qu'il n'y ait pas trop de Catholiques au pouvoir. Les Corn Laws garantissent un minimum de protection de la production agricole (1834), tandis que les Poor Laws instituent des Workhouses pour les plus démunis. Le travail est une obligation. On retrouve aujourd'hui cette logique dans le Workfare britannique. Mais il existe aussi des points négatifs. Le libéralisme a du mal à s'intégrer dans le cas irlandais. De plus, il refuse une évolution vers la démocratie, avec notamment le rejet du chartisme qui demandait le suffrage universel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture