Pour les libéraux, il faut renforcer les individus face à la transcendance religieuse mais également face à tous les pouvoirs abusifs. Le libéralisme définit alors une conception négative de liberté. La liberté est définie comme un espace d'autonomie gagné contre la transcendance (la puissance de l'Etat). Maine de Biran (début 19ème et chef de file des idéologues) : « le libéralisme, c'est la doctrine favorable au développement des libertés ». La liberté s'affirme en délimitant des pouvoirs (...)
[...] L'origine du libéralisme au XVIIIème siècle 1. Une réflexion ancienne sur le droit naturel et les pouvoirs. A la renaissance, lors de l'affirmation de l'humanisme, l'homme est mis au centre de l'univers. Au 16ème siècle, lors de la réforme, les calvinistes insistent sur la notion d'individu notamment en parlant de la prédestination des hommes. Les ruptures du 17ème siècle en Grande-Bretagne donnent naissance à une culture particulière (pré-libérale) qui mène aux deux révolutions Anglaises (1640,1688 glorieuse révolution =donne naissance à la monarchie parlementaire, Bill of Rights). [...]
[...] Les électeurs peuvent voter pour des gens hostiles au suffrage universel. Il propose la décentralisation, la vitalité des libertés locales, l'association comme contre pouvoir, l'indépendance de la presse, l'indépendance de la justice L'affirmation de l'économique politique La naissance de l'économie politique reste un fait majeur du 18ème siècle. Les libéraux refusent l'idée d'une société régie par la providence, lois religieuses. Ils veulent saisir les mécanismes de la production et de l'échange. Les physiocrates français peuvent être considérés comme des pré-libéraux, toute la richesse provient de la terre et les agriculteurs doivent être encouragés à redistribuer la richesse foncière dans l'économie. [...]
[...] Il cherche des éléments de mathématique afin de formaliser les fonctionnements des marchés. L'équilibre des marchés est automatique, ce qu'il montre à partir de modèles mathématiques. - Poids croissant de l'Etat dans l'économie libérale (victoire des libéraux pré keynésiens) Tarifs Méline 1892, entreprises nationalisées (Compagnie du l'Ouest en 1908), plans de modernisation économique (chemin de fer, plan Freycinet), nouveaux ministères (ministère du travail en 1906 embryon de législation sociale plus ou moins développé selon les pays (Allemagne Lois assurantielles de Bismarck, loi créant l'assurance maladie en 1883, assurance accident du travail en 1884, assurance vieillisses 1889), conquête de nouveaux marches une colonie est un débouché J.Ferry. [...]
[...] - Thomas Paine (1737-1809) élabore un libéralisme plus radical, plus progressiste. Il considère qu'il faut savoir rompre avec la tradition lorsqu'elle empêche le consentement du plus grand nombre (justifie la Révolution Américaine). On dit que Thomas Paine est le fondateur d'un libéralisme démocratique faisant confiance à la souveraineté nationale pour trouver un équilibre entre liberté et égalité. Libéralisme Français - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen 26 Aout 1789 Loi le Chapelier interdit les coalitions (grèves) 1791 - Loi d'Allarde qui interdit les corporations en 1791 La terreur de 1793-1794 et l'autoritarisme Napoléonien viennent cependant remettre le libéralisme français en question. [...]
[...] Richard Cobden, dans le contexte de la crise économique de 1846, obtient l'abolition des droits sur le blé par Robert Peel. Cette grande crise met fin à certaines illusions libérale en introduisant du doute dans les idées libérales. III. Déclin et limites du libéralisme dans la seconde moitié du 19ème siècle 1. Un libéralisme français hanté par la peur du déclin national. Le libéralisme français traverse une grave crise dans la seconde moitié du 19ème siècle. En effet, suite à la chute de l'Orléanisme, la France est soumise à des régimes qui semblent contredire les théories libérales. [...]
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