Seconde Guerre mondiale, reconstruction d'après-guerre, nazisme, France, plan Marshall, création de la sécurité sociale, Charles de Gaulle, colonisation française, construction européenne
L'expression "année zéro" est née en Allemagne de l'Ouest dans le direct après-guerre et soutien l'idée que l'écroulement du régime hitlérien donnerait la possibilité aux Allemands de prendre un nouveau départ, en total opposé à son funeste passé. Alors, pourquoi le transposer à la France ? France vaincue ? France vainqueur ? France divisée dans tous les cas. Pour l'ensemble des peuples en lutte contre les dictatures nazies et fascistes, 1945, faut-il le rappeler, est l'année de la victoire des Nations Unies. La victoire c'est le retour à la paix, le triomphe de la démocratie sur la dictature.
1945, c'est l'an I de la remise en route de tous les rouages d'États affaiblis, voire ruinés par les combats et l'occupation. Ce sont des traumatismes et les blessures qu'il faut soigner, et qui ont pour noms : génocide, extermination, solution finale. 1945 c'est aussi la victoire de la vie sur la barbarie. Dans le domaine économique et social, la tâche est immense. Il faut reconstruire, ravitailler, agir et réformer afin de bâtir une nouvelle société, je cite, "instaurer un ordre social plus juste".
[...] Au final, cette épuration légale donne cependant l'impression d'une indulgence certaine. L'opinion publique réagit souvent pour le maintien de fonctionnaires sous Vichy. Relancer l'économie En France, on estime que des immeubles ont été détruits et certaines villes comme Brest ont été ravagées lors de la libération du territoire. La France perd 22 000 km de voies gares de triage et 14 500 locomotives. Les routes et ponts sont également tous détruits, paralysant la circulation. Enfin, la France perd de sa flotte marchande. [...]
[...] Comment, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France s'est-elle reconstruite ? La France année 0 L'expression « année est née en Allemagne de l'Ouest dans le direct après-guerre et soutient l'idée que l'écroulement du régime hitlérien donnerait la possibilité aux Allemands de prendre un nouveau départ, en total opposé à son funeste passé. Alors, pourquoi le transposer à la France ? France vaincue ? France vainqueur ? France divisée dans tous les cas. Pour l'ensemble des peuples en lutte contre les dictatures nazies et fascistes faut-il le rappeler, est l'année de la victoire des Nations Unies. [...]
[...] La dette publique a triplé et tous les indices de production sont à la baisse. La guerre a ruiné les capacités nationales. La reconstruction exige une réorganisation économique qui passe par la nationalisation (Renault par exemple en décembre 1944), la restructuration des entreprises ainsi que la planification. Les comités d'entreprise font également leur apparition. Le rôle important joué par la classe ouvrière dans la Résistance, la nécessité de faire participer tous les agents de production à la direction ont permis de conférer la notion de gestion ouvrière. [...]
[...] Comprendre le sens de la guerre, le sens de ce crime. La notion de crime contre l'humanité apparaît ainsi comme, je cite « L'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre » selon l'assemblée générale de l'ONU en 1946. Lors de cette assemblée, on élargit aussi à tous les membres l'accord de Londres d'août 1945, qui fonde le tribunal de Nuremberg pour les crimes de guerre. C'est dans ce cadre-là que la France essaie d'oublier, de tourner la page et de juger, légalement, ceux qui ont collaboré. [...]
[...] Pour la France, comme pour le monde a été un nouveau départ. Bibliographie : - Histoire de la Libération de la France : juin 1944 mai 1945, Robert Aron - Restaurer, réformer, agir : la France en 1945, Patrice Liquière - Le XXe siècle : 1914-2001, F. Berger et G. Ferragu - Le rétablissement de la légalité républicaine : 1944 : actes du colloque octobre 1994 - L'État du monde en 1945, Courtois Stéphane et Wieviorka Annette - La libération de la France : juin 1944 janvier 1946, Kaspi, André et Grynberg, Anne, 2004. [...]
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