En 1856, il y a 3 800 000 ouvriers et en 1891, 4 500 000. En 35 ans, il y a donc eu une augmentation de 700 000 ouvriers, cette croissance est relativement lente. A l'inverse, entre 1891 et 1911 on passe de 4 500 000 à 6 200 000 ouvriers ! En seulement 20 ans se produit une augmentation de 1 700 000 ouvriers, c'est donc beaucoup plus rapide, et dû à la Belle Epoque.
La plupart des ouvriers viennent des campagnes, or il y a un exode rural. Cependant cet exode rural est encore lent, il ne suffit pas à expliquer cette croissance (...)
[...] L'immigration pourrait expliquer cette croissance. Les italiens font de très bons terrassiers, manœuvres, dockers, là où les belges se spécialisent dans l'extraction du charbon, les mines, le textile. Les belges se sont mieux intégrés au Nord que les italiens au Sud. Il y a de nombreuses louanges patronales à l'égard des ouvriers italiens, et les ouvriers français n'apprécient pas cela. Une certaine xénophobie dans le monde ouvrier se manifeste pendant la Grande Dépression. A Aigues Mortes, en 1893, des affrontements font une vingtaine de morts. [...]
[...] Mais ceci est refusé dans un premier temps par les ouvriers, qui n'acceptent pas d'avoir à cotiser. L'âge de la retraite est de 65 ans, or l'espérance de vie moyenne est de 49 ans On dénonce donc la retraite pour les morts ! Enfin en 1912 l'âge de la retraite est abaissé à 60 ans, mais les des ouvriers refusent de cotiser, car cela n'était pas obligatoire. Les seules retraites valables sont celles des mineurs, des cheminots et des fonctionnaires. [...]
[...] -Il y a des différences de salaire en fonction des qualifications : le salaire horaire moyen du manœuvre (dans les métaux) de province correspond à du salaire du professionnel en 1896 et à en 1911. -On a des écartes flagrants entre les régions : les salaires sont plus élevés à Paris. -Il y a de fortes disparités entre secteurs professionnels : les branches où la croissance est la plus forte (métallurgie, ) ont des salaires plus élevés. Le budget ouvrier 62% du budget ouvrier est consacré à la nourriture. Cela reste donc encore beaucoup ! [...]
[...] Le monde ouvrier en France (1870 1914) Il y a une grande diversité : on ne peut pas parler d'une classe ouvrière formant un tout cohérent. L'amélioration de la condition ouvrière est inégale et limitée. I-La population ouvrière Croissance En 1856, il y a ouvriers et en En 35 ans, il y a donc eu une augmentation de 700 000ouvriers, cette croissance est relativement lente. A l'inverse, entre 1891 et 1911 on passe de à ouvriers ! En seulement 20 ans se produit une augmentation de ouvriers, c'est donc beaucoup plus rapide, et dû à la Belle Epoque. [...]
[...] Il y a une volonté nouvelle de distinguer vêtement de travail et vêtement de ville (veston, chapeau Cela est possible grâce à la baisse du prix des vêtements, puisque les vêtements industriels sont produits à meilleurs coûts. La publicité incite les ouvriers à évoluer dans leur habillement du budget est consacré à l'habitation. Le logement ouvrier reste médiocre, cela continue à distinguer l'ouvrier du reste de la société. L'ouvrier français est particulièrement mal logé. On a un entassement des ouvriers. Selon une enquête faite à Lille en 1900, sur 900 familles (nombreuses puisque avec 4 ou 5 enfants) vivent dans une pièce ou deux ! Il y a par ailleurs un réel manque d'hygiène. [...]
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