Lors du XVe et XVIe siècles les principales puissances d'Europe partaient à la découverte du monde. Elles ont ainsi découvert l'Amérique ainsi qu'une nouvelle route commerciale pour l'Inde en longeant les côtes africaines. Au XVIIe siècle les voyages d'exploration ont été relativement peu nombreux. En effet, les navires ne s'écartaient pas des routes commerciales découvertes auparavant. Les grands voyages reprennent au XVIIIe siècle notamment grâce à des améliorations dans la navigation : mise au point du sextant en 1750 et du chronomètre par Harrison entre 1736 et 1757. Ces deux améliorations ainsi que la paix faite entre les deux plus grandes puissances maritimes, à savoir la France et l'Angleterre, ont fait naître le désir de connaître la configuration du monde dans sa totalité (...)
[...] Les moyens déployés sont considérables pour permettre de simplement satisfaire la volonté de connaître : de nombreux savants, des instruments de navigation récents . De plus, cette expédition se passe dans le cadre du siècle des Lumières et donc dans un courants de pensée très différent. La volonté d'assujettir de jadis laisse place à la volonté de nouer des relations paisibles. En somme ce voyage est organisé dans la perspective de faire l'inventaire du monde. page XXXIV de l'introduction de Hélène Patris. [...]
[...] Magellan réalise son tour du monde de 1519 à 1522 pour le compte de l'Espagne. C'est grâce au sens de l'humanité de La Pérouse que le roi le charge en 1785 d'approfondir la découverte du Pacifique. Cette expédition est devenu nécessaire au regard du pouvoir politique en France car il faut fixer de nouveaux objectifs à la Marine et compléter les découvertes de Cook. Humiliée après les revers de la guerre de Sept ans, de 1756 à 1763, la France et la Marine sont réhabilitées après ses victoires lors de la guerre d'Amérique, de 1756 à 1783. [...]
[...] Bon nombre de candidats se virent recalés : un certain Bonaparte n'avait pas été retenu en raison de son mauvais niveau en astronomie ! Son rendez-vous avec l'histoire n'avait pas encore sonné C'est bien une colonisation puisque le roi souhaite s'appuyer sur ces nouvelles terres lointaines mais pas seulement. La Pérouse a toujours eu le soucis d'être en terme assez pacifique avec les populations. Lapérouse a toujours su faire preuve d'un grand sang froid dans ses rapports avec les indigènes rencontrés. Les rapports ne sont pas toujours amicaux et peuvent facilement virer à l'affrontement meurtrier. [...]
[...] Ces voyages ont un but scientifiques: à bord du vaisseaux embarquent aussi des savants, naturalistes, médecins et astronomes. La plupart de ces expéditions ont pour but principal l'exploration de l'océan Pacifique et d'un hypothétique continent austral, qui serait étendu entre l'Amérique du Sud et l'Australie. La Pérouse succède à Wallis, Carteret, Bougainville mais surtout à Cook, car c'est lui qui à le plus contribué à la découverte de l'océan Pacifique. La Pérouse est chargé de rectifier et compléter l'œuvre de ses prédécesseurs. [...]
[...] La Pérouse en fait l'inventaire dès le début à partir de la page 27. Sont choisis deux ingénieurs, deux astronomes, deux physiciens, trois dessinateurs, un botaniste, un horloger, trois naturalistes et un interprète russe. Certains sont polyvalents cependant : Dufresne et La Martinière sont naturalistes et botanistes, Mongez et Receveur respectivement physicien et naturaliste sont aussi aumôniers. Cette liste de savants embarqués à bord nous montre que le roi ne souhaitait pas seulement de nouveaux comptoirs mais il lui semblait tout aussi important de compléter les découvertes de Cook. [...]
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