Cours de licence sur la guerre du Vietnam, à la fois complet et synthétique, en environ trois pages au format Word.
[...] Tandis que Johnson finit par ordonner l'arrêt total des raids sur le Nord, Thieu règne au Sud sur une population traumatisée, soumise à une très forte pression idéologique et très largement concentrée dans les villes de plus de habitants. Nixon et la politique de Vietnamisation. Le nouveau président élu en novembre 1968, a déclaré à plusieurs reprises qu'il était décidé à finir la guerre dans les six mois. Militent en ce sens l'hostilité croissante d'une partie de l'opinion publique, la situation économique et la volonté même du président qui se montre soucieux d'accroître sa popularité en se débarrassant d'un conflit qui coûte cher et dans un contexte international qui s'est fortement détendu depuis 2964- 1965. [...]
[...] Au Sud Vietnam, la situation tend à se stabiliser. En mars 1966 une nouvelle révolte bouddhiste née à Hué et à Da-Nang est matée avec l'appui décisif des américains. Au nord, la population résiste à l'éprouve des bombardements et de leurs conséquences économiques et écologiques. Le 8 mars 1965, Pham Van Dong publie les quatre points qui resteront la charte de la guerre révolutionnaire : ils exigent l'évacuation sans conditions forcées des forces américaines et le changement de pouvoir à Saigon. [...]
[...] Celui-ci porte à la tête de la junte militaire le général Nguyen Khanh, hostile à toute négociations avec la guérilla et le Nord Vietnam. Johnson se contente de couvrir les opérations secrètes d'espionnage électronique et de sabotage de la marine américaine , effectue dans les eaux territoriales et sur les côtes du Vietnam du nord, ce qui ne peut déboucher que sur des incidents graves et surtout, il prend deux décisions qui trahissent sa volonté d'en découdre une fois l'élection de novembre passée : il remplace à la tête du haut commandement au Vietnam le général Harkins par son collègue Westmorland un parachutiste à la réputation de dur. [...]
[...] Les choses vont changer au début des années 1960. Face à la montée croissante des oppositions, Diem radicalise de plus en plus son régime faisant ficher la population, et interner dans des camps des dizaines de milliers d'adversaires politiques. En réplique à cette répression, Hanoi a dés 1965 autorisé ses partisans sudistes a développé un certain terrorisme dirigé vers les fonctionnaires, puis dés décembre 1960 à se constituer en Front national de libération, menant des actions de guérilla. Les origines immédiates de la guerre au Vietnam s'inscrivent dans une conjoncture internationale qui connaît un regain de tensions au cours des années 1959-1961. [...]
[...] Alerté par ses agents à Saigon et par le nouvel ambassadeur Nolting, il dépêche sur place le vice-président Lyndon Johnson qui estime que l'agression nord vietnamienne est patente et que Diem doit être défendu à tout prix. (11-13 mai) A son retour est prise une série de décisions qui constituent le premier pas de l'engagement américain au vietnam. En janvier 1963 à Ap Bac dans le delta du Mékong, l'armée sud vietnamienne et ses conseillers américains subissent leur première grande défaite. De la guerre cachée à la guerre ouverte. Peu à peu, cependant l'aide américaine a bénéficié à de nouvelles couches de la population. [...]
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