La commune est une insurrection parisienne. C'est un épisode assez bref mais qui a profondément marqué parce que c'est un épisode dramatique de l'histoire de France.
Selon Karl Marx, cette Commune a été une aurore, l'annonce des révolutions prolétariennes du futur. Il défend cette thèse dans La Guerre civile en France.
Mais ne serait-ce pas plutôt un crépuscule ? La dernière révolution de Paris du XIXe siècle ? (...)
[...] La seule mesure socialiste est l'expropriation des ateliers abandonnés par leurs propriétaires, qui pourront être autogérés par les ouvriers. III-La répression et ses conséquences 1-La semaine sanglante (21-28 mai) Pendant cette semaine on assiste à une véritable répression des communards, communeux ou fédérés, selon leurs différents noms. L'armée versaillaise réunie par Thiers et commandée par Mac Mahon comprenait hommes. Les communards avaient, eux, entre et hommes en état de combattre. Les versaillais entrent dans Paris le 21 mai par une porte de l'Ouest, c'est-à-dire par les beaux quartiers. [...]
[...] La Commune de Paris (18 mars 28 mai 1871) La commune est une insurrection parisienne. C'est un épisode assez bref mais qui a profondément marqué parce que c'est un épisode dramatique de l'histoire de France. Selon Karl Marx, cette Commune a été une aurore, l'annonce des révolutions prolétariennes du futur. Il défend cette thèse dans La Guerre civile en France. Mais ne serait-ce pas plutôt un crépuscule ? La dernière révolution de Paris du XIXe siècle ? I-Les origines Analyse de Jules Ferry C'est un député républicain modéré, membre de la gauche républicaine, député à l'Assemblée. [...]
[...] Toutes les forces de l'armée régulière sont réunies hors de Paris car Thiers veut constituer une nouvelle armée pour reprendre Paris. Mais pendant ce temps, à Paris, l'insurrection se développe. Les autorités allant, le comité central de la garde nationale reste seul au pouvoir ! II-La Commune (18 mars 21 mai 1871) Organisation Le comité central de la garde nationale, un pouvoir insurrectionnel donc, tient Paris. Mais il se déclare provisoire. Il décide d'organiser des élections à Paris le 26 mars. Un peu moins de la moitié des Parisiens y participent alors. Le peuple y est prédominant. [...]
[...] -Au lendemain de l'armistice, les Parisiens se sentent humiliés par la défaite. Selon une clause de l'armistice, les Prussiens devaient défiler dans Paris pour fêter leur victoire. Le patriotisme des Parisiens est blessé, ils se sentent trahis par l'Assemblée qui ratifie cela à une très large majorité. Ils ont l'impression que leurs souffrances ne comptent pour rien -Cela est enfin du à une organisation légale profondément affaiblie. Ferry fait ici référence à l'Assemblée nationale et au gouvernement. Il y a un malentendu entre le peuple parisien et l'organisation légale. [...]
[...] De plus, on a une coupure très profonde entre les Républicains légalistes qui ont condamné la Commune et les socialistes, le mouvement ouvrier. -sur une histoire de la IIIe République Les Républicains ont montré qu'ils étaient capables de maintenir l'ordre social. La Commune a donc renforcé la République. Les élections qui suivront favoriseront les Républicains. Conclusion La Commune fait figure de dernière des révolutions parisiennes plus que d'aurore des révolutions prolétariennes du XXème siècle. Pourtant, c'est cette dernière vision, de Marx, qui s'est imposée dans le mouvement ouvrier. C'est sur cette vision que se bâtira un véritable culte de la Commune. [...]
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