Au lendemain du traité de Francfort (fin de la guerre franco-allemande de 1871), Otto Von Bismarck n'a qu'une seule volonté : consolider le Reich (Empire). Cependant Bismarck, prussien et protestant, estime que le catholicisme est un élément étranger et une force politique concurrente qui menace la nouvelle unité de l'Empire Allemand obtenue le 18 janvier 1871. Bismarck lance alors en 1871 une lutte contre la papauté et l'Eglise catholique, que le député progressiste (pour le progrès social, réformes) Rudolf Wirschow nommera le « Kulturkampf » (combat pour la culture) en janvier 1873 au Reichstag allemand.
Néanmoins, on peut se demander si le combat contre une religion peut apporter l'unité. C'est donc sur cette interrogation que se portera notre problématique.
[...] Le renforcement de la détermination catholique 1. Bismarck prévoyait faire plier l'Eglise sans mal mais la persécution exacerbée n'a pas pu supprimer l'adversaire et a eu pour seul effet de renforcer les solidarités catholiques allemandes et leur détermination à résister La résistance est essentiellement passive. Protestations des évêques allemands contre les lois de 1873. Encyclique du pape aux évêques qui déclare les lois de mai 1873 comme étant nulles Farouche volonté de survie des catholiques, qui refusent la soumission au Kulturkampf au nom de l'unité allemande Fidélité aux enseignements de l'Eglise, les catholiques désertent les facultés de théologie et refusent donc l'examen et la formation d'Etat Des journaux catholiques clandestins apparaissent à l'initiative des évêques muselés par le Reich, ces journaux encouragent la poursuite du culte et la résistance face à l'oppression et ceci quel qu'en soit le prix à payer. [...]
[...] Conclusion Le Kulturkampf a été un échec patent de plus d'une politique exagérément autoritaire d'un Etat en matière religieuse. Les liens entre les Catholiques allemands et leur ecclésia s'est renforcés à l'issu du Kulturkampf. Mais il faut aussi noter que le Kulturkampf a coupé moralement les catholiques de la nation et ceci pour un long moment. Une identité catholique naît après le Kulturkampf notamment due à la solidarité face aux persécutions qui en a fait une fort agissante de la nation. [...]
[...] L'unification réelle de l'Allemagne était un objectif clé du Reich. C. L'application du Kulturkampf 1. La solution choisie pour combattre l'Eglise était le renforcement autoritaire de l'Eglise sur les Eglises et en particulier la catholique. Les progressistes étaient en faveur d'une sécularisation de l'Etat et d'une laïcisation de la société Bismarck, respectueux de la légalité parlementaire ne s'est pas attaqué frontalement au Zentrum. Les mesures qui ont été prises par le Chancelier l'ont été contre les structures de fonctionnement et le fonctionnement de l'Eglise catholique de Prusse et d'Allemagne. [...]
[...] Le Kulturkampf (1871-1887), achèvement de l'unité allemande ? Au lendemain du traité de Francfort (fin de la guerre franco allemande de 1871), Otto Von Bismarck n'a qu'une seule volonté : consolider le Reich (Empire). Cependant Bismarck, prussien et protestant, estime que le catholicisme est un élément étranger et une force politique concurrente qui menace la nouvelle unité de l'Empire Allemand obtenue le 18 janvier 1871. Bismarck lance alors en 1871 une lutte contre la papauté et l'Eglise catholique, que le député progressiste (pour le progrès social, réformes) Rudolf Wirschow nommera le Kulturkampf (combat pour la culture) en janvier 1873 au Reichstag allemand. [...]
[...] Il reproche l'acceptation de mesures pontificales sans trop de heurts comme le Syllabus et encyclique Quanta Cura ( pape dénonce la modernité de l'époque le concile Vatican I et l'infaillibilité pontificale : soumission des catholiques à une autorité étrangère qu'est le Pape. Interrogation : le catholicisme serait-il un corps étranger à la nation allemande ? Accusation injuste si l'on considère l'attitude des allemands catholiques pendant la guerre franco-allemande. Peur d'un Etat dans l'Etat incarné par le Parti du Centre ou Zentrum Volonté de Bismarck de mettre au pas les Polonais de Posnanie et de Prusse occidentale dont l'agitation nationale l'inquiète pour l'unité allemande. B. L'unité allemande comme stratégie politique 1. [...]
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