Nikita Khrouchtchev, URSS, Soushlov, goulag, Berlin, Cuba, Kennedy, Mao, Léonid Brejnev, Staline, Soviétiques
Le 24 février 1956, Nikita Khrouchtchev présente son "rapport secret" devant les délégués du Xxe Congrès du Parti. Il y formule de sévères critiques envers Staline et amorce réellement le début de la déstalinisation. Dans ce rapport, tenu secret, les critiques sur la politique de Staline s'articulent autour de trois points majeurs. Tout d'abord, on critique sa politique sur la déportation des peuples, sauf concernant les Tatars de Crimée qui est offerte par Khrouchtchev aux communistes ukrainiens.
[...] L'humiliation de l'URSS Le 14 octobre, un avion américain photographie les bases de missiles. Les Etats-Unis demandent alors aux diplomates soviétiques des explications : ils nient. La crise devient ouverte du 16 au 28 octobre 1962. Le 22 octobre Kennedy ordonne le blocus de Cuba après avoir hésité à attaquer le pays. Ce blocus a pour but d'empêcher l'acheminement soviétique. Les forces soviétiques sont mises en alerte et Khrouchtchev se rend compte que les Américains sont sérieux avec ce blocus, qu'ils sont en alerte de guerre. [...]
[...] Par ailleurs, l'URSS se réconcilie en juin avec les dirigeants yougoslaves dont Tito. Khrouchtchev reconnait les torts de Staline et s'excuse pour ses erreurs. En Europe de l'est, on interprète son voyage comme s'il acceptait que chaque démocratie fasse sa propre politique, tant que c'est dans le sens socialiste. En juillet 1955 a lieu le sommet de Genève où se rencontre Soviétiques et Américains. Aucune décision importante n'est prise mais il y a au moins un contact. L'esprit de la détente est sensible. [...]
[...] Parmi les mesures qu'il adopte, il fait augmenter les retraites ainsi que les bas salaires et le temps de travail est réduit. Son programme de construction de logements est également très populaire. Entre 1953 et 1958, les revenus des paysans doublent, et les salaires sont en augmentation constante. En novembre 1955, il dépénalise l'avortement. En revanche, le revers de cette politique est que la croissance repose sur un mécanisme inflationniste. La création de monnaie ainsi qu'une demande trop forte entrainent une pénurie. Khrouchtchev ne saura pas non plus profiter de l'effet favorable que provoquent ces changements. [...]
[...] Kennedy confirme Khrouchtchev dans son impression que les Etats-Unis sont faibles, d'abord avec l'affaire de la baie des cochons lorsque les Américains essaient de chasser Castro. En 1961 a lieu une rencontre entre Khrouchtchev et Kennedy, ce dernier fait preuve d'une grande politesse, dont Khrouchtchev en tire la conclusion qu'il est faible. Il réaffirme son ultimatum pour l'évacuation de Berlin en décembre en disant à Kennedy de choisir entre la guerre ou paix. Il est convaincu qu'ils vont céder. Il se trompe complètement. [...]
[...] De nouveaux bureaux entrainent l'anarchie dans la production, ce qui est catastrophique pour la grosse industrie spécialisée. Tous ces aspects commencent à saper sa popularité. En juin 1957, le groupe anti-Parti composé des anciens partisans de Staline essaie de destituer Khrouchtchev, en cherchant à supprimer le poste de Premier secrétaire du Parti. Khrouchtchev s'appui sur l'armée et arrive à se débarrasser d'eux en février 1958. Il prend la tête du gouvernement et vient à cumuler les titres de tête du Parti et tête du gouvernement : il a donc un pouvoir absolu. [...]
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