Ce discours est prononcé par J.F.Kennedy, devenu le 35ème, et le plus jeune président des Etats-Unis le 20 janvier 1961. Kennedy intervient afin de montrer son soutien aux Berlinois dans un contexte international tendu avec en particulier la construction du mur de Berlin le 13 août 1961 ainsi que la crise de Cuba toute récente en octobre 1962 (...)
[...] Ensuite, Kennedy défend habilement sa conception de la liberté et d'un système qui fait tout pour la préserver. Pour cela, il commence par dénoncer tous les défauts du système communiste. Ainsi, il affirme que le mur de Berlin montre parfaitement la faiblesse du système communiste. Le régime communiste est obligé d'enfermer ses propres citoyens de peur qu'ils s'enfuient. De même, il prive les citoyens d'un droit élémentaire, celui d'avoir une opinion politique. Pour autant, Kennedy n'affirme pas que le système politique de son pays est parfait. [...]
[...] En outre, la Perestroïka politique accordant plus de liberté laisse perplexe la RDA qui se sent seule face aux départs massifs de la population vers l'Ouest. Finalement, le mur de Berlin tombe le 9 novembre 1989, la réunification arrive un peu plus tard en octobre 1990 et permet enfin la réunion de ces deux peuples séparés durant presque 50 ans. En somme, un rapprochement progressif se fait entre les deux pays dès 1963. La faiblesse de l'URSS ainsi qu'une volonté de vivre ensemble des allemands permettent la réunification de l'Allemagne Discours étudié. Extraits du discours prononcé par le président J. [...]
[...] D'une part, on assiste à un conflit idéologique avant tout avec utilisation de pays tiers. En RFA (République fédérale d'Allemagne), le système politique et économique mis en place à partir de 1949 est calqué sur celui des Etats-Unis. La population de cet Etat accède progressivement à la société de consommation. La réussite économique de la RFA renforce le prestige des Etats-Unis. En RDA (République démocratique des Etats-Unis), l'organisation politique et économique est identique au modèle soviétique. Malgré son appellation, ce pays n'a rien de démocratique puisque, dès 1949 les communistes sont les seuls au pouvoir. [...]
[...] Mais quand tous les homme seront libres, nous pourrons attendre en toute confiance le jour où cette ville de Berlin sera réunifiée et où le grand continent européen rayonnera pacifiquement. La population de Berlin-Ouest peut être certaine qu'elle a tenu bon pour la bonne cause sur le front de la liberté pendant une vingtaine d'années. Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont citoyens de cette ville de Berlin- Ouest, et pour cette raison, en ma qualité d'homme libre, je dis ich bin ein Berliner (je suis un Berlinois). D'après le journal Le Monde du 28 juin 1963. [...]
[...] Qu'ils viennent donc ceux-là aussi à Berlin. Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur pour empêcher notre peuple de s'enfuir. Je ne connais aucune ville qui ait connu dix-huit ans de régime d'occupation et qui soit restée aussi vitale et forte et qui vive avec l'espoir et la détermination qui est celle de Berlin-Ouest. Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture