Lorsque l'on se penche sur la famille, la dynastie Kennedy aux Etats-Unis, c'est bien sûr en premier lieu à John que l'on songe, non seulement en raison de sa célébrité mondiale en tant que Président des Etats-Unis, acquise en très peu de temps d'exercice du pouvoir (1037 jours) mais aussi et peut-être encore plus en raison de son assassinat le 22 novembre 1963 à Dallas dans des circonstances encore en débat à l'heure actuelle. C'est peut-être d'ailleurs surtout ces circonstances et les conséquences de son assassinat sur la vie politique américaine et la géopolitique mondiale, qui ont entraîné l'attention de tous les journalistes, écrivains, cinéastes et bien sûr des historiens, sur la famille Kennedy dans son ensemble.
D'ailleurs, le nombre d'ouvrages, de films, de travaux universitaires, scientifiques et même romanesques ou encore de sites internet, est très abondant, qu'il s'agisse du meurtre non élucidé, de l'enquête, ou encore des controverses sur la personnalité de JFK (John Fitzgerald Kennedy). Très souvent, l'homme est dépeint tel un « Janus », héros à deux visages : tantôt conquérant et visionnaire dans sa conduite d'une politique dynamique et responsable, avec un style élégant et jeune, tantôt proche de certains milieux mafieux et ayant des relations extraconjugales. A chaque fois, la famille Kennedy y représente l'Amérique dans ses contrastes et ses contradictions, ses rêves et ses mythes.
[...] Qui que vous soyez, vous vous souviendrez toujours du lieu où vous étiez et ce que vous faisiez lorsque vous avez appris la mort du président Kennedy annonçait-on sur la NBC le vendredi 22 novembre 1963, jour de la mort de JFK. En effet, le fantôme de John Kennedy hante encore la politique américaine. Il ressurgit, dans sa forme la plus naïve, à chaque convention démocrate où l'on croit le voir se réincarner dans tel ou tel candidat. La mort en pleine gloire n'a fait qu'amplifier et embellir les vertus d'un homme pourtant ambigu ajoute Thierry LENTZ, auteur d'un opuscule sur L'affaire Kennedy (PUF, 1993). [...]
[...] J'ai un rêve, lui dira Kennedy au soir du triomphe. Le même que le vôtre. La famille Kennedy a particulièrement bien saisi les changements profonds s'opérant dans la façon de faire de la politique, notamment dans sa mise en scène et le développement de la "communication politique", à tel point que le journaliste Jean-Pierre Dufreigne (numéro spécial Kennedy- l'Express, novembre 2003) dépeint : une famille qui inventait la politique spectacle Mais ce développement de la communication limitait l'action véritable : image de jeunesse, d'adversité, mais image seulement. [...]
[...] Pourtant JFK était fortement lié au célèbre crooner Frank Sinatra qui avait des liens très étroits avec le crime organisé dont Sam Giancana et qui a pu tenir le rôle d'intermédiaire entre la Maison Blanche et la Mafia. Dans le domaine affectif, Kennedy a eu une aventure avec une femme nommée Judith Campbell Exner qui été aussi la maîtresse de . Sam Giancana. Elle servait notamment d'intermédiaire entre les deux hommes lors de transferts de fonds en direction du parrain de Chicago. Révélée de nombreuses années après les faits par Judith Campbelle Exner, cette affaire était pourtant connue du FBI grâce aux écoutes téléphoniques. La police fédérale possédait en effet par l'intermédiaire de son patron J. [...]
[...] Roosevelt. Après 1919, il revient à la banque avant de se lancer dans le cinéma où il amasse un pactole considérable en facilitant la carrière de Gloria Swanson. Joseph Kennedy attend beaucoup du New Deal pour faire une carrière politique. Il est finalement un peu déçu et n'obtient pas le secrétariat à la Marine qu'il espérait mais "seulement" président de la nouvelle commission des opérations en bourse (Securities and Exchange Commission), puis ambassadeur en 1937. Il le reste jusqu'en 1940, soutient Yappeasement et ne croit pas en la résistance britannique face à la montée des périls nazis. [...]
[...] Les faces cachées du clan Kennedy 1. Les fondements de la richesse et du pouvoir des Kennedy ne sont pas exempts de passages peu glorieux, voire obscurs. Joseph, le père de John, s'installa à New York, convaincu qu'il fallait quitter Boston pour réussir. Les années vingt furent fastes pour lui, malgré le krach de 1929. Sa fortune était importante . Elle devint colossale à la fin de la prohibition: Joe anticipa la modification de la législation et investit dans l'importation de boissons alcoolisées. [...]
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