Le 17 juin 1940, le maréchal Pétain prend le pouvoir et demande l'armistice, signée le 22 juin. Le 18 juin, sur la BBC, le général de Gaulle lance un appel à la résistance. Ce message a été peu entendu. Cependant, certains Français, rapidement, vont refuser la défaite et organiser une résistance intérieure en réponse au collaborationnisme du gouvernement. En effet, le régime de Vichy collabore étroitement avec le régime hitlérien et prend des mesures réduisant ainsi les libertés individuelles dont la liberté de la presse (...)
[...] Il rejoindra le mouvement Défense de la France avant d'être déporté à Buchenwald et d'en revenir. Quelques chiffres : Les premiers numéros sont diffusés à quelques centaines d'exemplaires, parfois jusqu'à début 1942. Début 1943 c'est un tirage de qui au milieu de l'année passe à et en janvier 1944 le tirage est de exemplaires. De juillet 1941 à août 1944 Défense de la France sortira 47 numéros clandestins. Le 48 daté du 22 août 44 paraît, au moment où Paris se couvre de barricades sort avec pour titre La liberté reconquise A la Libération l'équipe fondatrice se séparera et D.F. [...]
[...] Le titre même de l'ouvrage témoigne du passage de l'histoire de la presse à l'histoire des médias survenu à la fin des années soixante-dix. Le livre s'interroge donc sur l'évolution de la place de la presse, de l'information dans notre société, dans l'opinion publique. Contrairement au premier, il n'a pas seulement vocation à informer mais à pousser le lecteur à analyser de façon critique les médias et leurs histoires. Le premier auteur est Fabrice D'Almeida, maître de conférences à Paris X-Nanterre et à l'IEP de Paris et ses autres ouvrages (Images et propagande, Casterman-Giunti la manipulation, puf, 2003) témoignent de sa volonté de réfléchir sur les médias et leurs utilisations. [...]
[...] C'est à Clermont- Ferrand, à la fin de 1940 que se rencontrent Lucie Aubrac, Jean Cavaillès, Emmanuel d'Astier de la Vigerie et quelques autres pour fonder le mouvement Libération Sud et lancer le journal La Dernière Colonne qui sera imprimé sur les presses de La Montagne lequel approvisionnera également en papier et en encre Libération successeur de la Dernière Colonne Le 15 septembre 1944 La Montagne reparaît, toujours sous la direction d'Alexandre Varennes, la rédaction a payé le prix fort sa résistance, son directeur Jean Rochon est mort en déportation. Aujourd'hui La Montagne fort de sa réputation a contribué à sauver quelques petits titres locaux en les intégrant à son groupe. [...]
[...] L'ouvrage de D'Almeida et Delporte permet d'avoir un regard plus critique sur la presse. Il est intéressant car les auteurs ont un recul sur les événements que n'a pas C. Bellanger (dans le sens où il écrit après la guerre), ni les acteurs du colloque, contemporains de cette presse. Quant au colloque, il fait intervenir des participants de cette presse qui attestent du quotidien d'un journaliste clandestin en France pendant la seconde guerre mondiale. J'ai eu des difficultés à trouver des sources différentes. [...]
[...] Travail de critique bibliographique : les journalistes de la résistance, en France, pendant la seconde guerre mondiale (1939-1944). L3 information- communication. Sommaire Bibliographie Dossier de critique bibliographique Annexes : Annexe 1 : Chap. II les moyens, p 137 à 156, in BELLANGER Claude, GODECHOT Jacques, GUIRAL Pierre, TERROU Fernand, Histoire générale de la presse française, tome 4 : de 1940 à 1958, Paris, PUF, 1969- p Annexe 2 : extrait chap L'information sabordée (1939-1944), résister : la presse clandestine, p 129 à 134 in D'ALMEIDA Fabrice, DELPORTE Christian, Histoire des médias en France, Paris, Flammarion p 23 Annexe 3 :www.memoresist.org, extrait d'un colloque : De la presse clandestine aux médias d'aujourd'hui Bibliographie BELLANGER Claude, GODECHOT Jacques, GUIRAL Pierre, TERROU Fernand, Histoire générale de la presse française, tome 4 : de 1940 à 1958, Paris, PUF, 1969- bibliothèque censier Paris 3. [...]
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