Les premiers mouvements apparaissent presque simultanément à d'autres mouvements (socialistes, syndicalistes) quand, du fait de l'évolution plus rapide de la civilisation (évolutions techniques, éco, sociales, idéologiques, politiques, tous ces éléments réagissant les uns sur les autres), les « grands », ceux qui ont l'autorité (parents, patrons, cadres institutionnels, traditionnels, enseignants même) sont incapables d'interpréter de manière satisfaisante pour les jeunes les phénomènes nouveaux et donc de proposer des solutions efficaces aux nouveaux problèmes (...)
[...] En général, les anciens reproduisent les trois niveaux de l'école (le scoutisme : louveteaux, éclaireurs ou routiers) ; les nouveaux, plus impressionnés par le milieu de travail n'en connaissent, généralement, que deux : pendant ou après la scolarité. Dans tous les cas, les mouvements expriment une tension avec la civilisation actuelle et avec ceux qui s'efforcent de l'interpréter ou même de la juger. Ainsi, il n'y a d'effectifs que dans les jeunesses politiques participant plus ou moins à l'opposition (de droite ou de gauche). [...]
[...] La distance entre eux disparaît donc. -Les organismes de coopération ou de coordination deviennent le lieu de rencontre et d'action de cette commune action -La politique de la jeunesse grâce à leur impulsion prend une nouvelle dimension. De politique pour la jeunesse (protection, enseignement, apprentissage) et de politique par la jeunesse (sous Vichy mais pas seulement on mobilise la donne volonté et l'enthousiasme des jeunes en vue de causes nationales), on débouche sur une politique avec la jeunesse : les représentants des associations coopèrent avec les autorités et les informent de l'optique dans laquelle les jeunes voient certains problèmes (cf : rôle des commissions locales ou nationales de la jeunesse). [...]
[...] -Entre les deux guerres mondiales, développement et multiplication des mouvements politiques. -Essentiellement sous l'occupation puis aussitôt après la fin de la guerre, création et développement des organismes de coopération ou de coordination entre les associations de jeunesse. De là vont sortir les grandes internationales non spécialisées Constitués par non-conformisme au milieu ambiant (se libérer des jugements et des opinions des ainés, affirmer sa propre volonté d'expérimenter plutôt que s'en tenir à l'expérience des anciens), les mouvements créent leurs propres conformismes. [...]
[...] Par ailleurs, dans chaque groupe environ la moitié est de structure internationale (ex : jeunesses socialistes ou libérales, scoutisme, auberges de jeunesses ) et l'autre moitié n'a qu'une implantation nationale. -Les services, en fait spécialisés à des activités souvent limitées dans le temps : chantiers, échanges internationaux, etc On peut classer parmi eux, quelques centres de recherches et d'études ou de documentation, apparus depuis peu et qui constituent des services communs à plusieurs associations. -Les organismes de coopération entre associations en vue, généralement, de déterminer des objectifs communs ou d'animer les entreprises décidées ensemble. [...]
[...] Dans le cadre de leurs mouvements, les jeunes cherchent à déterminer des objectifs répondant à leurs espoirs ; pour cela ils se donnent un style de vie Cependant, la diversité des mouvements constitue comme un reflet ou un écho de la civilisation. Sous d'autres formes les jeunes reprennent les préoccupations de la sté adulte. Si l'on compare leur histoire à une sorte de coupe géologique on note plusieurs étapes qui reproduisent l'histoire des idées en Europe. -La seconde moitié du XIXe voit la priorité des mouvements d'inspiration religieuse. [...]
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