Cet exposé analyse la vie politique et journalistique du révolutionnaire Jean-Paul Marat (1743-1793). Il analyse d'abord le parcours de Marat avant la Révolution, puis ses activités de journaliste et d'homme politique, et enfin propose d'étudier les principaux messages qu'il a tenté de faire passer tout au long de sa vie.
[...] En 1776, il se réinstalle à Paris, et débute alors pour lui une période de succès professionnels et scientifiques. Il obtient en effet la place de médecin des gardes du corps du Comte d'Artois et ouvre un cabinet d'expériences dans lequel il tient des travaux sur le feu, la lumière et l'électricité. Marat publie de nombreux écrits sur ses travaux durant cette période. Sa situation à la veille de la Révolution L'année 1782 marque un tournant dans la carrière de Marat : il est très malade, et ne rétablira jamais vraiment. [...]
[...] Jean-Paul Marat (1743-1793): journaliste et politique Introduction Jean-Paul Marat est né à Boudry (aujourd'hui dans le Canton de Neuchâtel en Suisse) le 24 mai 1743 et est mort assassiné le 14 juillet 1793 à Paris. Il débute sa carrière comme médecin et exerce en Angleterre. Puis il passe une grande partie de sa vie à Paris où il mène diverses sortes d'expériences et écrit des ouvrages scientifiques et politiques. Dès la veille de la Révolution française en 1788, lorsque Louis XVI convoque les Etats Généraux, et jusqu'en 1793, Marat mène de front des activités de journaliste et d'homme politique. [...]
[...] Il en découle sa théorie du contrôle des élus par leurs mandants qui a pour but de soumettre les députés au contrôle incessant du peuple grâce au droit de les révoquer, d'examiner et de discuter leurs délibérations et de voter par voie de référendum toute loi importante. L'ordre social Le système maratiste s'exprime déjà bien avant la Révolution. En effet, dans son Plan de législation criminelle, remet en cause l'ordre social dans sa base même, le droit de propriété. Et son Projet de déclaration des droits exprime les revendications de la classe pauvre : droit à la vie et à l'assistance, droit à corriger par la force les abus excessifs d'un système inégalitaire. [...]
[...] Isolé et sans le soutien de ses amis montagnards, Marat se singularise et annonce à la Convention qu'il renonce à l'exercice de ses fonctions. Marat continue à adresser de nombreuses lettres à la Convention et appelle à l'adoption de grandes mesures pour écraser les ennemis du dehors et terrasser les ennemis du dedans Mais il n'est pas entendu. Il se plaint de l'inactivité de la Convention. L'Ami du Peuple impute cette paralysie au manque de Lumières et au défaut d'énergie du Comité de Salut Public. [...]
[...] Mais Marat est triomphalement acquitté, et s'évertue dès lors à précipiter la chute de la Gironde, qui aura effectivement lieu après les insurrections des 31 mai, 1er et 2 juin 1793. Mais l'état de santé de Marat ne cesse de se dégrader, il ne va plus à la Convention, et certains journaux laissent entendre qu'il est à l'article de la mort. Ses derniers combats Au lendemain des insurrections de fin début juin 1793, Jean-Paul Marat se réjouit de l'alliance entre les sans-culottes parisiens et les Montagnards de la Convention. L'Ami du Peuple s'attribue le rôle de porte- parole du mouvement révolutionnaire, le porte-voix des revendications propres aux Sans-culottes. [...]
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