Pendant longtemps, le Japon fut considéré par les pays extérieurs comme un pays assez rudimentaire et pauvre. Mais aujourd'hui, sa situation économique a fortement évolué. Comment ce pays, qui possède la technologie la plus avancée de nos jours, a-t-il fait pour en arriver là alors qu'il n'y a pas si longtemps, il était l'un des pays les moins évolués à ce niveau ?
L'ère Meiji (1868-1912) est la période historique du Japon qui se situe entre l'ère Edo (1600-1868) et l'ère Taishô (1912-1926). En japonais, « mei » veut dire « lumière » et « ji » signifie « gouvernement ». « Meiji » peut donc se traduire par « Gouvernement éclairé ». Cette période s'appelle aussi « Restauration Meiji ». Elle marque la fin de la féodalité et le début de la modernité mais aussi l'expansion du territoire japonais. L'ère Meiji est née dans un contexte controversé. En effet, au milieu du 19e siècle, le Japon désirait s'ouvrir aux pays étrangers. Pour ce faire, le Shôgunat, qui désirait rester fidèle aux traditions, dut renoncer au pouvoir à cause de sa faiblesse face aux menaces étrangères.
Un nouveau gouvernement prit place dans l'histoire japonaise avec l'Empereur Mutsuhito, et la transmission du pouvoir et du trône fut modifiée. Avant l'ère Meiji, la succession au trône se transmettait selon le principe patrilinéaire* mais avec une certaine souplesse, la transmission pouvant se faire de frère à frère aussi bien que de père à fils. Sous l'ère Meiji, la loi stipula que le fils aîné de l'Empereur prendrait le pas sur ses propres frères et sur les neveux de l'Empereur dans l'ordre de succession; si l'Empereur n'avait pas de fils, le trône passait à la branche collatérale la plus proche.
[...] Mais ces hébergements se faisaient dans des conditions pratiquement carcérales. Troisièmement, comme des condamnés étaient employés pour travailler, notamment dans des mines, des mutineries éclatèrent et l'on renonça assez vite à utiliser ce type de main-d'œuvre. Enfin, étant donné que, de tous les éléments nécessaires à la production, l'homme coûte le plus cher à déplacer, la création de beaucoup d'usines se fit à la campagne et dans de petits villages, là où l'on pouvait recruter sur place. Il faut aussi faire remarquer que l'aptitude à l'économie de la population japonaise en général contribua à faire prospérer l'économie du pays. [...]
[...] C'est dans ce contexte de guerre que débuta l'ère Meiji. C'est l'Empereur Mutsuhito qui choisit le nom qui devait désigner cette période, symbolisant la fin du Sakoku* et inaugurant donc l'ouverture du Japon au reste du monde. Pour marquer cette politique d'ouverture aux autres pays, l'Empereur Mutsuhito déplaça la capitale impériale, qui se trouvait à Kyoto, à Edo, qui devint la nouvelle capitale sous un autre nom : Tokyo. L'époque Meiji comporte trois changements essentiels qui marquent véritablement la rupture avec l'époque précédente : L'ouverture de certains ports, permettant ainsi d'envoyer des Japonais dans d'autres pays tels que les États-Unis, la France, l'Angleterre et la Russie principalement, afin d'y poursuivre des études. [...]
[...] Grâce à lui, le Japon entra dans le cercle fermé des grandes puissances commerciales La modernisation Quand on pense à la modernisation du Japon, on a tendance à dire occidentalisation Or, il faut savoir que ces deux termes ne sont pas synonymes car les modèles occidentaux de modernisation ne sont pas les seuls à être concevables et réalisables. Les Japonais savaient qu'il existait une voie vers la modernisation qui leur était propre. Dès les années 1880, l'engouement pour le monde occidental fut progressivement abandonné. [...]
[...] Par la suite, Itagaki revint à nouveau à une attitude plus agressive. Il démissionna une seconde fois du gouvernement car il avait des différends avec Ôkubo. Il fit alors revivre une de ses anciennes associations, l'association des Patriotes. Cette dernière fit régulièrement des réunions politiques qui causèrent de nombreux affrontements entre la police et les manifestants, faisant ainsi beaucoup parler d'elle. Ôkubo fut finalement assassiné. Ce n'est qu'après cet assassinat qu'Itagaki obtint ce qu'il voulait, c'est-à-dire la création d'institutions représentatives. [...]
[...] Ce fut la politique de déflation qui fut choisie. Le gouvernement vendit ses usines pour remonter la pente. Malheureusement, une baisse rapide des dépenses gouvernementales a toujours un prix social très élevé : elle entraîna une diminution du niveau de vie des Japonais et un important pourcentage de chômage parmi la population Les partis politiques Durant l'ère Meiji, les dirigeants politiques se succédèrent rapidement, si bien que l'on put se demander qui gouvernerait alors le Japon dans un avenir proche. [...]
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