Dissertation entièrement rédigée sur le sujet suivant : "Le Japon et la guerre contre l'Occident" (7 décembre 1941 - 2 septembre 1945). Après l'attaque de Pearl Harbor, le Japon entre dans une guerre sans pitié contre les Etats-Unis. Il s'agit d'une guerre totale ou toutes les ressources humaines et matérielles sont mobilisées. Ce devoir étudie donc comment le Japon dans son ensemble a vécu ces années terribles.
[...] Jamais dans l'histoire des Etats-Unis un ennemi n'a été aussi hai que le japonais. En effet, s'il existe aux Etats-Unis une distinction entre les nazis et le peuple allemand, aucune différenciation n'est faite pour les japonais. Les Américains parlent des japs Après Pearl Harbor se met en place tout un vocabulaire. Les premiers mots sont traîtrise et perfidie. Le japonais est assimilé au coup de poignard dans le dos. Il est perçu comme diabolique et plus brutal que le soldat allemand. [...]
[...] Le Japon est un pays vaincu et détruit et sa reconstruction se fait sous l'égide du vainqueur. Conclusion Avec le recul, l'attaque de parle Harbor par les japonais semble inconsidérée. De toute évidence, le Japon a sous estimé son adversaire, son désir de revanche et ses capacités tant industrielles que militaires. Le choc des deux bombes atomiques a profondément marqué la mentalité japonaise. Seul pays au monde a avoir subi une frappe atomique, le Japon a connu une défaite terrible. [...]
[...] En revanche, les Japonais enregistrent des pertes minimes: 55 aviateurs tués sur 450. Pour les Américains c'est une défaite terrible et une humiliation. Cependant, elle est à nuancer pour au moins trois raisons. Les Japonais n'ont coulé aucuns porte-avions américains pendant l'opération (or ce sera l'arme de base pendant toute la guerre du Pacifique). De plus, ils n'ont pas détruit les réserves de carburant de l'île. Or il y avait à Pearl Harbor l'équivalent de la consommation de mazout du Japon. [...]
[...] 40 ans plus tard si on ajoute tous ceux qui, touchés par les radiations, ont développé cancers et leucémies ) Trois jours plus tard, le 9 août, une deuxième bombe, encore plus sale, à l'uranium 239, est lancée sur Nagasaki. Elle fait morts et blessés. Pour Truman, ces frappes atomiques sont légitimes. Il s'agit d'épargner la vie des soldats américains. Selon lui, l'invasion du Japon aurait un coût humain exorbitant, environ 1 million de morts. En fait, les évaluations de l'état-major de l'armée américaine sont beaucoup plus faibles. La prise de Kyushu suffirait à faire plier le Japon. [...]
[...] Le Japon est dépendant de l'extérieur pour ses approvisionnements en matière première, et il est très vite dépassé par son ennemi dans toutes les productions de guerre. Pour la population, la guerre devient vite le seul horizon de la vie quotidienne. Toutes les ressources humaines et matérielles sont mobilisées. La population est soumise à un ravitaillement draconien et à partir de 1943 beaucoup de produits disparaissent complètement de l'archipel. De plus, la population est étroitement surveillée. Dès 1941 sont crées les associations de voisinage auxquels sont rattachés tous les foyers japonais. [...]
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