Construction d'une identité Brésilo-Japonaise, histoire de l'émigration japonaise, plantations de café, Japanese diasporas, Seconde Guerre mondiale, Nobuko Adachi, imin-gaisha, Fazendeiros, fazendas, Sao Paulo, Parana, communauté parrainée, Sankaku Minasu, empreteiros
Actuellement, plus d'un million et demi de Japonais vivent au Brésil, il s'agit de la plus grande communauté de Japonais en dehors du Japon. Les premiers Japonais sont arrivés au Brésil en 1908 pour travailler dans les plantations de café. Il existait alors deux types d'immigration : il y avait dans un premier temps les travailleurs qui venaient travailler dans les plantations de café durant une courte période pour des raisons économiques ; puis il y avait les personnes voulant développer des villages fermiers en association avec des entreprises privées. Ces immigrants venaient des mêmes régions japonaises, des mêmes classes sociales et ont migré dans les mêmes zones au Brésil. Mais leurs différentes raisons d'immigrer au Brésil ont influencé la communauté japonaise brésilienne d'aujourd'hui.
Bien que les communautés d'immigrants japonais étaient installées à proximité les uns des autres au Brésil avant la Seconde Guerre mondiale, tout a changé après la défaite du Japon. En effet, bien que beaucoup de Japonais ne parlaient pas portugais, certains avaient accepté la défaite et vouaient désormais leur loyauté au Brésil. D'autres au contraire, ne voulaient pas du tout admettre cette défaite et se montraient violents envers ceux qui l'avaient acceptée au point de commettre des meurtres.
[...] L'auteur utilise, pour illustrer ce phénomène, l'expression « the Myth of return ». Il explique notamment par ce phénomène que les Japonais qui vivaient au Brésil avaient du mal à accepter la défaite du Japon, qui ne reflétait donc plus la forte et saine nation qui donnait l'espoir de rentrer triomphalement un jour. Ils voulaient croire que leur pays ne souffrait pas et que ce n'était que de la propagande diffusée par les Brésiliens dans un contexte de guerre. Beaucoup de Japonais penchaient ainsi du côté des Kachigumi même s'ils n'étaient pas intéressés par la politique. [...]
[...] Ensuite, elle nous montrera la construction de l'identité des Japonais d'après-guerre pour finir nous étudierons ce qu'elle en a conclu. La vie dans les plantations Pour introduire la vie dans les plantations de café, l'auteur choisit de commencer par l'origine des migrants japonais au Brésil. Ces migrants japonais ont obtenu un contrat de travail et ils sont arrivés au Brésil sans s'en rendre compte par le biais des « imin-gaisha » au Japon, qui sont des agences d'émigration. La population recrutée n'est pas choisie au hasard, en effet, la majorité d'entre eux viennent des « préfectures japonaises pauvres ». [...]
[...] Sa maîtrise du portugais lui a permis de devenir manager de la plantation de Guatapara. Après 7 ans passés dans cette plantation, il a décidé d'acheter un terrain de 19,7 kilomètres carrés à environ 370km de Sao Paulo pour pouvoir s'installer avec d'autres Japonais dans une plantation qui leur serait propre. En 1 an familles japonaises se sont installées dans le camp. C'était une terre fertile se trouvant proche d'une rivière. Cependant en août personnes sont mortes de la malaria, maladie qui se transmet par la piqûre d'un insecte dans les zones tropicales. [...]
[...] D'autres ont choisi d'être « empreteiros » (entrepreneur), qui paye simplement un montant fixe. Les parceiros ont donc construit leurs foyers/quartiers d'habitation dans la région et ont acheté leurs propres semences de culture. Les empreteiros eux, avaient leurs champs et leur logement fournis par les fazendeiros. Bien qu'il soit plus difficile pour les Japonais d'être parceiros sans connaître le portugais dans un pays étranger, la relation entre propriétaire et parceiros était plus équitable que celle avec les empreteiros. Parce que les parceiros et les propriétaires partageaient le même objectif, c'est-à-dire d'avoir une bonne récolte et les Brésiliens locaux étaient donc des partenaires commerciaux avec les Japonais plutôt que des superviseurs. [...]
[...] Bien que les conditions de travail pour les migrants japonais soient vraiment différentes des esclaves. Mais aussi, les conditions de travail des travailleurs migrants japonais étaient « à peine » différentes de ceux des esclaves, les anciens esclaves et les ouvriers agricoles migrants travaillaient côte à côte, vivant dans les mêmes simples quartiers primitifs et « partageant cuisines et salles de bains extérieures ». Il y avait des écoles dans les grandes plantations dites fazendas fréquentées par tous les enfants des ouvriers, mais « les parents japonais s'inquiétaient que leurs enfants ne fréquentassent que des enfants d'anciens esclaves », qu'ils considéraient comme socialement et culturellement inférieurs. [...]
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