Le parti fasciste, parti unique, permet un véritable quadrillage du pays en assurant la propagande, le contrôle des esprits, voire le maintien de l'ordre grâce à la Milice qui finira par grouper 700 000 membres. [...] Cette évolution va se poursuivre au cours de la décennie suivante par une emprise croissante sur les esprits, sur la culture, sur la formation et l'encadrement de la jeunesse, sur l'organisation de l'économie et des rapports sociaux. Mais déjà, l'influence omniprésente du parti unique, la toute-puissance conférée à l'Etat, l'intégration des masses et la militarisation du corps social définissent un nouveau type de régime autoritaire, distinct des dictatures militaires classiques et visant à établir un consensus autour du fascisme et de son chef (...)
[...] A la fin des années 20, l'Italie fasciste est sur le point d'achever sa transformation en un Etat totalitaire, dirigeant et contrôlant dans tous les domaines l'activité et la pensée de chaque italien. Cette évolution va se poursuivre au cours de la décennie suivante par une emprise croissante sur les esprits, sur la culture, sur la formation et l'encadrement de la jeunesse, sur l'organisation de l'économie et des rapports sociaux. Mais déjà, l'influence omniprésente du parti unique, la toute-puissance conférée à l'Etat, l'intégration des masses et la militarisation du corps social définissent un nouveau type de régime autoritaire, distinct des dictatures militaires classiques et visant à établir un consensus autour du fascisme et de son chef. [...]
[...] Nous verrons donc par quels moyens le régime fasciste encadre la population italienne et essaie de supprimer toute individualité. Dans une première partie nous nous intéresserons au culte du chef, puis à l'encadrement des masses et enfin aux limites de la fascisation. Les régimes totalitaires se caractérisent en général par la présence d'un chef détenteur de pouvoirs très étendus. En effet Mussolini dirige à la fois le parti et l'Etat. Il jouit d'une autorité et d'une immense popularité qui repose sur son charisme L'habileté dont il fait preuve pour faire de sa personnalité l'objet d'un véritable culte se reflète non seulement dans l'approbation de la société italienne, mais aussi dans l'admiration qu'il réussit à gagner auprès de nombreux chefs d'état étrangers, d'intellectuels et auprès de l'opinion publique internationale (États-Unis et Royaume-Uni). [...]
[...] Culte d'un chef -présenté comme un homme providentiel- lors de grandes manifestations. La photographie (p147) est une mise en scène de l'union nationale lors d'une manifestation de masse. Mussolini affirme aussi sa prédilection pour les parades militaires et les effets de foules spectaculaires l'outrance et la théâtralité s'intègrent dans la mystique de la force virile, à la base de l'esthétique fasciste. Les grandes manifestations de masse, notamment, favorisent l'abolition des repères rationnels des individus attachés, pour un temps fort de communion avec le chef, à leur environnement structuré. [...]
[...] On parlera alors de révolution culturelle On voit bien qu'il y a une réelle négation de l'individu, de la sphère privée et des classes sociales Tout est dans l'État, rien d'humain ou de spirituel n'existe en dehors de l'État On parle de massification (transformation de la société de classes en société de masse). Et on voit aussi que le régime fasciste est entre contrôle des masses et adhésion des individus. Mais n'y-a-t-il pas eu? Carlo Levi, membre du mouvement Justice et Liberté va être mis à l'écart au Sud de l'Italie. [...]
[...] L'Alliance nationale italienne (l'ancien Mouvement social italien, MSI) est le plus puissant d'Europe. Il participe aux côtés de Forza Italia et de la Ligue du Nord au gouvernement de Silvio Berlusconi formé en juin 2001. [...]
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