Le fascisme et la République. A la veille de la guerre, l'Italie compte 36 millions d'habitants. L'Italie semble alors être caractérisée par un profond manque d'unité dans différents domaines (nationalisme, intellectuelle) qui fait du pays un patchwork. Ceci explique que ce n'est pas un sentiment nationaliste qui pousse l'Italie à entrer en guerre (28 août 1916). L'auteur montre que cette décision n'est l'œuvre que de quelques dirigeants et non de la population en âge de s'exprimer. La bourgeoisie n'a donc pas été capable de gouverner aux moments vitaux et de mettre sur pied un parti qui défendrait ses intérêts de classe
[...] L'empire démocrate-chrétien (1946-1973). Peur du communisme : conventio ad esludendum. L'Italie dans la guerre froide devient un partenaire fondamental dans la zone Méditerranée décembre 1947 promulgation de la Constitution par l'"Arc constitutionnel" mais certaines dispositions sont limitées par la prépondérance de la DC. Beaucoup d'événements importants sont en marge de ce texte qui est quasiment une "Constitution de papier".[9] Le cadre institutionnel. La constitution : 139 articles et 18 dispositions transitoires. Interdiction à la famille royale d'entrer et de séjourner sur le territoire. [...]
[...] La politique raciste du fascisme. Vers 1936-1938 : mise en place de la législation raciste scélérate.19 avril 1937 : interdiction des relations sexuelles avec les naturels de l'Afrique orientale italienne juillet 1938 : publication d'un Manifeste de défense de la race. 1er sept 1938 : Conseil supérieur pour la démographie et la race octobre 1938 : Charte de la race (il existe une race italienne pure, les juifs n'y appartiennent pas . Une série de lois et de décrets s'en suivent : 5 septembre et 17 novembre février et 29 juin 1939. [...]
[...] Il avait inventé l'expression "convergences parallèles". Du côté communiste, E. Berlinguer (secrétaire général à partir de 1972) publie une série d'articles en ce sens dans la revue Rinascita. Alliance plutôt à droite qu'a gauche car les deux partis réunis n'auraient pas eu un poids assez important. En outre, n'auraient pas inspiré confiance aux banquiers, industriels etc. incontournables pour réaliser les réformes. En outre, le besoin urgent de réformes ne peut être réaliser que par une Union nationale. Moro, chef d'un gouvernement de centre-gauche de novembre 1974 à avril 1976, estime ces propositions dignes d'attention. [...]
[...] Il utilise d'autres méthodes que la violence pour l'amadouer. Par exemple il facilite aux membres du parti l'accès à la fonction publique. Il l'encadre. A partir de 1928 l'Oeuvre nationale des Balilla (ONB) : les garçons sont Balilla (8-14 ans) puis Avanguardisti 18 ans) et intègrent ensuite les jeunesses fascistes. Les filles sont Petites Italiennes puis Jeunes Italiennes. A partir de 1931 de 4 à 8 ans : Fils de la Louve; le serment fasciste est imposé aux profs d'université. [...]
[...] C'est la Démocratie-chrétienne qui arrive au pouvoir avec A. De Gasperi. L'avènement de la République mai 1946 : abdication de Victor-Emmanuel III en faveur D'Humbert II juin 1946 : élections de l'Assemblée constituante mais De Gasperi tient à ce que le choix du régime soit effectué par référendum. Un référendum décide de l'instauration de la République (12,7 M pour contre 10,7 M contre). Le N est plutôt rép, le S plutôt monarchiste juin : Enrico De Nicola devient prés de la République provisoirement. [...]
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