Au XIXe siècle la botte italienne est une terre de d'occupation partagée entre différentes dynasties étrangères : le Royaume de Piémont-Sardaigne au N-O appartient à la famille de Savoie avec à sa tête Charles-Albert de Savoie depuis 1831 puis Victor Emmanuel II ; le nord et le nord-est appartient directement ou indirectement à l'empire Autrichien depuis le Congrès de Vienne de 1815 et donc à la famille des Habsbourg avec à sa tête François-Joseph Ier ; au centre il s'agit des Etats Pontificaux sous la domination du pape Pie IX ; au Sud le Royaume des Deux-Siciles est dominé par la famille des Bourbons avec à sa tête Ferdinand II depuis 1830. Le processus d'unification italienne est appelé RISORGIMENTO qui signifie « renaissance » ou « renouveau », en effet la péninsule a connu l'unité de vers 150 avt JC (République romaine) jusqu'au Ve siècle (...)
[...] Victor Emmanuel II lui l'es souvent, cf doc 2 caricature d'un journal anglais. Il chausse l'Italie= il en prend la tête. Le couple prussien : Guillaume Ier devient roi en 1861 et nomme Bismarck 1er ministre en sept 1862. Gouvernent autoritaire, Bismarck mise tout sur la guerre, une unité par le fer et le sang Il est souvent représenté par ou avc le casque militaire à pointe comme sur le doc 5. On voit sa main qui repose le casque sur le peuple allemand. C'est lui qui mène l'unité. [...]
[...] Le Roi de Sardaigne octroie une réforme communale basée sur une élection au suffrage censitaire. On introduit la liberté de la presse au Piémont et en Toscane, d'où la floraison de nouveaux journaux comme Il Risorgimento crée par Cavour. La réforme la plus marquante concerne Ferdinand, roi des Deux- Siciles qui annonce en janvier 1848, après une révolte populaire autonomiste à Palerme, qu'il est prêt à accorder une Constitution. Il est suivi par les souverains de Toscane, du piémont puis par le Pape Pie IX qui copie le modèle de la charte française de 1830. [...]
[...] L'unité réalisée l'Autriche est derrière eux comme le montre la caricature. Les divergences sur l'unité : le grande Allemagne contre la petite Allemagne, l'Italie Républicaine contre l'Italie pontificale. (doc. Une des raisons qui a conduit à l'échec de la révolution allemande et qui était également présente dans le cas italien est la divergence entre le type d'unité souhaitée. Le document 4 est une lithographie d'auteur anonyme, réalisée à Vienne vers 1848. Elle s'intitule «L'unité allemande. Tout doux, Messieurs, si elle venait à se déchirer, vous pourriez tous tomber On voit des soldats de diverses Etats, on reconnait le casque prussien et autrichien en train de tirer sur la carte de l'Allemagne pour l'agrandir. [...]
[...] Les révolutions populaires donnent naissance au premier parlement allemand en mai 1848 qui siège pendant 1 an dans la Cathédrale St-Paul. Il n'est pas élu mais il est constitué des fractions les plus politisées : la moyenne bourgeoisie et la petite noblesse. La tache du parlement de Francfort est de réaliser l'unité des peuples allemands au sein d'un Empire dont les institutions seraient fondées sur la souveraineté populaire. Les travaux du parlement font face à deux obstacles : elle est dépendante des gouvernements des Etats historiques qui conservent leurs souverains et leurs constitutions, de plus le parlement ne dispose d'aucun moyen d'intervention (ni armée, ni moyen financier). [...]
[...] Le processus d'unification italienne est appelé RISORGIMENTO qui signifie renaissance ou renouveau en effet la péninsule a connu l'unité de vers 150 avt JC (République romaine) jusqu'au Ve siècle. Quant au territoire allemand il est englobé dans la Confédération germanique crée lors du Congrès de Vienne en 1815 et dominée par l'empire d'Autriche. Elle se compose de 39 Etats à sa création mais la Prusse est dominante sur l'espace allemand. Les deux processus d'unifications, allemand et italien, présentent de nombreuses similitudes : dans leur chronologie, et dans leur mécanisme. [...]
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