L'Arabie au VIIIème siècle était, déjà, une péninsule désertique, peuplée de nomades, éleveurs de chameaux, qui subissaient des conditions de vie très difficiles. L'Ouest, moins arides, abritait quelques populations sédentaires à Yathrib (Médine), centre agricole important et à la Mekke (La Mecque), carrefour commercial entre les marchandises venues d'Asie (épices, soie...) et celles de l'Empire byzantin (blé) (cf. doc. 1).
La Mekke fut également un prestigieux centre religieux : plusieurs fois par an, les tribus encore polythéistes s'y retrouvaient, dans le temple de la Kaaba ou Ka'ba ("pierre noire"), peut-être une météorite, qui aurait été offerte par l'ange Gabriel à Abraham et sur laquelle aurait posé sa tête Abgar, servante d'Abraham, chassée avec son fils Ismaël par l'épouse d'Abraham ; normalement blanche, elle noircit sous le coup des trop nombreux pêchés humains).
Vers 571 (date plausible mais nullement sûre : il serait né du vivant de l'empereur perse Khosrô Ier, donc avant 579), à La Mekke, naquit Muhammad ("le loué") ibn Abdallâh, du clan de Hâshim, section de la tribu de Qoraysh, dit Mahomet par les Européens. Il devint orphelin peu après sa naissance, pauvre, il fut recueilli par son grand-père d'abord, puis par son oncle, commerçant aisé qui l'emmenait dans ses périples commerciaux. Devenu adulte (25 ans), il épousa Khadija (40 ans), la veuve qui l'employait et devint caravanier. De ce mariage, seules 4 filles survécurent (...)
[...] Mais à partir de 1233 les hostilités reprirent entre les Templiers et les dynasties arabes, ce qui motiva la sixième croisade. La sixième croisade ou croisade des Barons (1239/1241) mena une guérilla contre les villes musulmanes et obtint la restitution d'une grande partie du royaume de Jérusalem par le traité d'Ascalon en avril 1241. Mais le 23 août 1244, à la suite de la bataille de La Forbie, le sultan d'Egypte prit Jérusalem, devenue pendant les croisades l'une des trois villes saintes de l'islam. [...]
[...] L'essor de ce trafic entraîna le développement d'une économie monétaire. Les paiements étaient parfois longs et complexes et faisaient intervenir des opérations de change et de crédit. Les banquiers italiens apparurent au XIIème siècle, on les surnommait les Lombards, puisqu'au départ ils venaient du Nord de l'Italie. Ils étaient d'abord des spécialistes du change, puis reçurent également des dépôts et firent des virements d'une place à l'autre. Le commerce entraîna le développement des chantiers de construction navale. L'émergence d'une bourgeoisie occidentale fut favorisée. [...]
[...] L'Italie produisit ses propres étoffes de soie à partir des XIIIème-XIVème siècles. Les Arabes diffusèrent la technique de l'abaque en 984 (planchette rectangulaire munie de boules ou de jetons utilisée pour calculer (cf. doc. et de la fabrication du papier (XIIème siècle). A partir de la fin du XIIème siècle, dans les empires byzantins et musulmans, les autorités centrales s'affaiblirent (luttes rivales pour le pouvoir, révoltes) et les économies s'essoufflèrent (concurrence de l'Occident), bien que les musulmans parvinrent à reprendre une partie des Etats Latins. [...]
[...] or, de plus en plus les historiens contestent cette version des faits. En effet, ce fut la propagande franque et pontificale qui aurait exalté cette victoire afin d'effacer celle de l'empereur byzantin Léon III, qui avait contraint les musulmans à lever le siège de Constantinople en 718. Il fallait une victoire occidentale, afin d'affermir et le pouvoir du maire de palais franc et celui du pape. Or cette bataille fut moins glorieuse que celle racontée par la version officielle, puisque à Poitiers les forces musulmanes étaient légères, se rendant au sanctuaire de Saint-Martin-de-Tours pour le saccager, et épuisées. [...]
[...] 41) Dès 750 de nombreux contacts commerciaux existaient entre chrétienté et islam. Les incursions sarrasines du VIIIème siècle au XIIème siècle ne semblèrent pas gêné ces échanges, ni la piraterie ni la course, qui s'amplifièrent au XIIIème siècle et furent pratiquées par les musulmans et les chrétiens. Aux Xème et XIème siècles, le grand commerce occidental se développa à partir de villes qui entretenaient des liens avec Byzance et le monde musulman comme Amalfi (côte Sud italienne), Venise, Pise ou Gênes, par suite du perfectionnement des techniques et des infrastructures maritimes, ainsi que de la forte rentabilité des investissements. [...]
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