À l'issue de la Deuxième Guerre mondiale, la place de la France dans le monde a beaucoup évolué. Sa position s'est affaiblie au niveau international. Bien qu'elle soit parmi les vainqueurs, la France est absente à Yalta puis à Potsdam, lors des conférences qui façonnent le monde pour des décennies. Avec la guerre froide et la domination des deux grands qui sont les États-Unis et l'URSS, la France est reléguée au statut de puissance moyenne. Sur le plan européen, la France doit se réconcilier avec ses voisins et notamment avec l'Allemagne. Elle participe d'entrée au projet européen, non sans quelques réserves, surtout après le retour du général de Gaulle en 1958. La France, au nom de son indépendance, est en effet partagée entre le choix d'un rayonnement international et son intégration à l'Union européenne. Nous nous interrogerons donc sur la place de la France dans le monde et en Europe. Nous distinguerons dans un premier temps en quoi la France est un acteur européen majeur. Nous verrons par la suite que celle-ci souhaite conserver son indépendance. Enfin, nous nous intéresserons à l'influence de la France dans le monde (...)
[...] La France participe de suite au projet européen bien qu'elle manifeste des réticences occasionnelles Le choix de l'Europe La France choisit très tôt de participer à la construction européenne. Elle le fait au nom de la paix et de la réconciliation avec ses voisins mais aussi pour tourner une page de son histoire colonial. D'éminentes figures françaises comme Robert Schuman et Jean Monnet, pères de l'Europe s'appliquent à faire de la France un pays fondateur. Ainsi, elle participe à toutes les grandes étapes de la construction de l'Europe. [...]
[...] La France est ainsi le premier pays occidental à reconnaître la RPC en 1964. En 1961, elle reçoit même la visite de Nikita Khrouchtchev. Lors de la guerre des Six-Jours en 1967, la France dénonce la politique israélo-américaine et se pose en défenseur du monde arabe. Rattachée au camp occidental, la France souhaite cependant suivre sa propre voie diplomatique. Transition : Le souci d'indépendance revendiqué par la France se conjugue avec un désir de conserver son influence au niveau mondial. [...]
[...] Ce principe est né lors de la réunion du GATT à Marrakech en 1993. L'exception culturelle défend l'idée que la culture n'est pas une marchandise. Derrière cette notion, c'est le rayonnement culturel français qui est favorisé. Conclusion : Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la France a retrouvé une place privilégiée dans le monde. Elle a repris position en participant activement à la construction européenne et en assurant son indépendance et son influence au niveau international. [...]
[...] Elle participe d'entrée au projet européen, non sans quelques réserves, surtout après le retour du général de Gaulle en 1958. La France, au nom de son indépendance, est en effet partagée entre le choix d'un rayonnement international et son intégration à l'Union européenne. Nous nous interrogerons donc sur la place de la France dans le monde et en Europe. Nous distinguerons dans un premier temps en quoi la France est un acteur européen majeur. Nous verrons par la suite que celle-ci souhaite conserver son indépendance. [...]
[...] Elle est également favorable à un projet européen de défense, avec Eurocorps notamment Un allié, mais indépendant La France se révèle être une allié à l'indépendance revendiquée lorsque de Gaulle décide en 1966 de quitter le commandement intégré de l'OTAN. Les troupes françaises échappaient de cette manière au commandement des États- Unis dans les troupes communes. La France affirme cependant son attachement au camp occidental tout au long de la guerre froide. La crise des euromissiles en est un exemple parlant. [...]
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